Casques : les aides de la technologie
Afin de lutter contre les effets de l’impact, des transferts d’énergie, de glissements lors du choc, les fabricants de casques cherchent à développer des technologies afin de réduire les dommages que causent les chutes sur le crâne et sur le cerveau. Par C. Leroy
Le rôle du casque est d’emmagasiner l’énergie de l’impact afin de réduire les commotions.
La décélération joue également un rôle dans les lésions que peut subir le cerveau lors d’une chute.
Pour rappel, un casque est doté d’une calotte externe et d’une épaisseur D’EPS (polystyrène expansé), plutôt dense, qui vient absorber l’énergie de l’impact pour réduire les forces linéaires transmises au crâne.
Les marques développent des constructions différentes.
Beaucoup utilisent de L’EPS, mais d’autres le Koroyd (structure en nid-d’abeilles) ou le Wavecell (structure cellulaire pliable). Lorsque le cycliste chute à 25 km/h, la force appliquée lors de l’impact à la tête et au cerveau est d’environ 750 kg, et il est augmenté avec l’angle de l’impact. Beaucoup de fabricants ont donc intégré la technologie Mips.
Son principe est simple: il s’agit d’une calotte interne mouvante sur 10-15 mm dans toutes les directions, qui imite et joue le rôle du liquide céphalo-rachidien dans lequel « flotte » notre cerveau.
Lors d’un choc, le système Mips absorbe l’énergie de l’impact en faisant glisser le crâne le long de la calotte.
Les forces rotationnelles seront ainsi mieux dissipées et le cerveau ne tapera pas contre la boîte crânienne en étant ainsi mieux protégé contre les impacts obliques.
C’est pourquoi il est nécessaire de changer son casque après une chute car la structure interne est bien souvent abîmée, et ceci même si la calotte extérieure est en bon état, l’intérieur du casque n’étant plus en mesure d’absorber les chocs correctement.