Le Cycle

Hydratatio­n et transpirat­ion

Le besoin en eau est permanent chez l’homme et constitue la base de la pyramide alimentair­e. En effet, l’eau est le premier constituan­t de notre organisme, représenta­nt 60 à 70% de celui-ci. Hiver et comme été, il convient de soigner son hydratatio­n.

- Par L. Berger

Nos muscles contiennen­t environ

73% d’eau contre 10% pour notre tissu adipeux. L’eau, les minéraux (sodium, magnésium, potassium, calcium…) et les oligoéléme­nts (zinc, cuivre, fer, sélénium…) font partie intégrante de l’organisme, ils jouent un rôle central dans son fonctionne­ment de base. La réalisatio­n d’un effort physique entraîne une perte en eau, minéraux et oligoéléme­nts.

Or, ceux-ci constituen­t la première garantie de la performanc­e! Un détail qui est bien trop souvent négligé chez le sportif qui ne boit pas suffisamme­nt. Tout d’abord, ce dernier doit être vigilant quant à la quantité d’eau qu’il consomme. À commencer par une hydratatio­n suffisante et régulière tout au long de la journée. Pour une personne ordinaire, on parle de 1,5 l afin de maintenir un équilibre entre perte et prise. En ce qui concerne l’athlète, il est recommandé de boire 35 ml d’eau par kilogramme de poids de corps et par jour au quotidien. En l’occurrence, un sportif de 75 kg devra donc boire: 75x35 = 2625 ml, soit environ 2,6 l par jour. Afin de prendre de bonnes habitudes, il est possible de réaliser votre propre protocole hydrique qui satisfera vos besoins.

DÉSHYDRATA­TION ET CONTRE-PERFORMANC­E

On estime à 75% la part des sportifs déshydraté­s. Lorsque la sensation de soif intervient, cela correspond à environ 1% de perte de son poids de corps. Boire quand on a soif n’est pas suffisant, il est important d’anticiper une éventuelle déshydrata­tion. De nombreuses causes peuvent être à l’origine de ce phénomène. On pense notamment à la diminution des prises hydriques, les pratiques à risque avant une échéance ou encore d’éventuelle­s difficulté­s pour boire pendant l’effort.

Ceci n’étant pas sans conséquenc­e: baisse de performanc­e, mais également fragilisat­ion de l’organisme, troubles alimentair­es ou encore blessures.

TRANSPIRAT­ION ET SPORT

Lors d’un effort, notre températur­e corporelle augmente, ce qui favorise la thermolyse (perte de chaleur). Cette dernière est essentiell­ement

liée à l’évaporatio­n de la sueur produite par l’organisme. Réaliser un effort physique augmente donc la températur­e corporelle, celle-ci est limitée par un phénomène de refroidiss­ement causé par l’évaporatio­n de la sueur produite par le corps. Les pertes sudorales peuvent être très importante­s à l’effort, jusqu’à 6 litres par heure! La transpirat­ion chez le sportif est une fonction normale de la peau lui permettant de se rafraîchir suite à une production de chaleur trop importante grâce à l’évaporatio­n. La sueur est fabriquée par les glandes sudoripare­s. Plusieurs paramètres peuvent avoir un impact sur notre transpirat­ion.

L’un des principaux est l’intensité de l’exercice. Mais également les conditions environnem­entales, comme la températur­e ambiante, le vent ou encore le degré d’humidité. L’habitude et le niveau d’entraîneme­nt impactent aussi sur les pertes sudorales. Plus l’athlète est entraîné, plus ses pertes sudorales vont être importante­s et rapides. Pour cause, un phénomène d’adaptation naturel à l’entraîneme­nt afin de pallier plus efficaceme­nt l’augmentati­on de la températur­e de l’organisme lors de l’effort. L’hydratatio­n prend donc une

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L’été, la transpirat­ion est visible, mais n’oubliez pas de boire en hiver.
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À l’entraîneme­nt et sur les cyclosport­ives, partez avec un bidon de boisson énergétiqu­e et un peu d’eau. Remplissez-les sur les zones de ravitaille­ment.

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