Seriez-vous tenté de participer à une épreuve d’ultradistance en 2021 ?
L’ultradistance vous attire de plus en plus au vu de vos réponses, même si beaucoup hésitent encore.
OUI Ambiance unique
Organisateur et pratiquant de longues distances, ces épreuves proposent une ambiance unique de camaraderie, d’entraide et de bienveillance devant la difficulté à affronter, un peu comme certains ultratrails de villages. La découverte de notre pays sans aller à l’autre bout du monde est aussi très motivante. C’est un espace temporel et un état mental presque parallèle durant la randonnée avec une distance à faire ensemble et pas l’un contre l’autre.
Stéphane Gibon
OUI Un bon entraînement
Pratiquant le VTT marathon en compétition, je dois faire des sorties longues dans le cadre de mon entraînement. L’ultradistance est donc parfaite pour moi pour acquérir de l’endurance et du foncier.
Fabien Guezellou
OUI Nouvelle motivation
J’en avais un peu assez de faire toujours les mêmes cyclos et comme j’aime bien l’effort solitaire, je me suis lancé ! Et j’avoue que cela me plaît beaucoup, même si l’on souffre pas mal sur le vélo. Et puis on voit du paysage, on roule la nuit… C’est vraiment très plaisant quand la météo est clémente.
Vincent Gras
OUI Mieux se connaître
J’éprouvais autant d’attirance que de défiance par rapport aux longues distances, et puis un jour, je me suis lancé sur un 300 km et j’ai adoré ! Depuis, je continue d’augmenter progressivement le kilométrage en prenant soin d’écouter mon corps pour éviter de me blesser. C’est parfois dur, mais on est fier quand on arrive au bout de son défi.
Christian Vasty
NON Un peu trop long
Non, pour moi, ce sera juste de la distance ! Les Marais blancs au mois de février sur une distance de 150 km sur des routes au milieu des marais inondés, participer à la Normandicat, soit un 200 km au mois de mai, une traversée Caen-toulouse en 7 jours avec 140/170 km par jour, pour moi, ça suffira bien. Elsa Lunzenfichter
NON Trop âgé
À lire ou voir les exploits de ceux qui participent à ce genre d’épreuves, je trouve cela extraordinaire à faire. Mais au vu de mon âge et de mon entraînement limité, cela me serait impossible à réaliser.
Cela demande trop d’efforts et une exigence incompatible avec la manière dont je roule.
Yves Couble
NON Rouler seul, rédhibitoire
J’ai un problème par rapport aux grandes distances, c’est qu’à un moment, on se retrouve tout seul. Et c’est quelque chose que je n’aime pas quand je m’inscris à un événement. Que ce soit sur une cyclosportive, une course, voire une randonnée, j’aime discuter avec les copains, se tirer la bourre dans les côtes et s’arrêter boire un verre quand on en a envie. Même si l’esprit à l’air sympa sur les longues distances, la solitude et la longueur me pèseraient.
Claude Politch