Aéro à souhait
Retour au paddock pour un débriefing.
Habillé du coloris de la casaque de l’équipe pro et agrémenté d’une déco à l’esprit très racing, le Reacto attire l’oeil. On lui trouve des lignes racées, une technologie de pointe et des performances élevées sur des parcours roulants. Si le Merida ne vous plantera pas dans les bosses, il ne vous laissera pas pousser des ailes non plus dans les longues ascensions. Même avec des roues moins exclusives, le châssis prendra difficilement vie dans des zones très montagneuses et sur des longues distances. Le Reacto est donc bien un vélo destiné aux rouleurs, triathlètes, affamés de sensations fortes et évoluant sur les circuits en conséquence. Efficace, le Merida n’est pas qu’un objet pour les fans de la formation de Mikel Landa. C’est une machine de compétition avant tout, rigide, nerveuse et bonne vireuse. On regrette toutefois l’absence de quick release pour les axes traversants, un point important pour les coureurs et la rapidité de changement de roue en course. On note également, avec plaisir, la présence d’un capteur de puissance très utile dans le but d’entraînements poussés et pointus. Mais tout cela a un prix. Dans ce montage, il est même très élevé et rend le produit exclusif. Mais pour s’aligner sur une grille de départ et enchaîner les podiums, les modèles de la gamme ont aussi tout leur intérêt et ils sont presque tous dotés de roues aéros. Logique pour une fusée.