Des différences dans les résultats
Si les différences de sections ou de constructions sont évidentes pour de nombreux modèles, les écarts concernant les valeurs des tests ne le sont pas forcément. On constate toutefois une bonne constance parmi les pneumatiques haut de gamme.
Les différences sont notables en matière de rendement. Les données vont quasiment du simple au double avec 179,1 m pour le dernier pneu du classement, le Panaracer, et 300,5 m pour le Continental GP 5000 en tubetype. Nous notons d’ailleurs que quelle que soit la section, les pneus sans chambre occupent les meilleures places de ce classement, dans le top 10. La souplesse des carcasses et les faibles poids jouent également à ce niveau. On aperçoit donc l’excellent placement du Specialized Turbo Cotton ou de l’hutchinson Fusion 5 par exemple. Le constat est identique concernant l’abrasion. Le classement est similaire, avec les mêmes protagonistes et les mêmes écarts. Preuve que les chapes jouent également très bien leur rang. Logiquement, le classement est à inverser en ce qui concerne la perforation. Qui dit pneu léger, souple et performant, dit modèle plus sensible à la crevaison. Ce n’est pas le cas de tous ici puisque certains comme le Pirelli P Zero s’avèrent très constants sur tous les tableaux. Aussi, les tests ont été effectués selon le même protocole et en laboratoire. Comme pour tout test de ce type, les données peuvent varier sur le terrain en fonction des pressions utilisées, de l’état de la route, du cycliste, du pilotage… Mais les données chiffrées donnent dès le départ une base mathématique à l’essai.