À l’approche de la course: combiner digestibilité et réserves énergétiques
> Sur une cyclo longue: sur une sortie n’excédant pas les 150-180 km, il ne sera pas utile de changer vos habitudes alimentaires des jours à l’avance. Seule la veille se devra d’apporter une bonne portion d’aliments à index glycémique bas: de l’énergie à long terme pour un effort au long cours. En privilégiant la digestibilité et en évitant la nouveauté: pas d’innovation la veille du jour J. Le tableau des aliments déconseillés ci-contre est à adapter en fonction de vos tolérances individuelles. Par exemple, les adeptes du « shoot » de caféine matinal ne seront pas forcément privés de leur breuvage s’ils ont cette habitude sans inconfort. Mais attention, car même si bien digéré, le café comme le thé sont diurétiques et un manque d’hydratation peut être préjudiciable à un bon stockage de notre carburant de l’effort: le glycogène.
> Sur ultras/courses par étapes: en vue d’un ultra ou d’un enchaînement de courses sur plusieurs jours à bonne intensité, une adaptation la semaine qui précède est conseillée. Attention, nous ne parlons pas ici d’une épopée estivale dans le but de traverser le canal du Midi avec toute la famille et dîner gastro chaque soir. Dans ce cas, la convivialité et l’hédonisme auront plus leur place face aux contraintes liées à une alimentation de l’effort. Il faudra dans ce contexte tenir compte de la nécessité de mettre en réserve le maximum de glycogène musculaire. C’est ici que rentre dans le
« game » le régime dissocié scandinave, RDS pour les intimes. Avant même de l’aborder, sachez que, comme son nom l’indique, il fut conçu dans les pays nordiques qui ne possèdent pas les mêmes habitudes alimentaires. C’est pourquoi, afin d’éviter tout changement trop brusque de nos habitudes alimentaires, ce dernier été adapté à l’européenne sous forme de RDSA: régime dissocié scandinave adapté.