Vous nous écrivez

Erratum

■ Dans le n°530, à propos du test de l’orbea Orca M20, dans la fiche technique, vous parlez d’un pédalier FSA Powerbox Alloy 52-34. Je suis étonné car il s’agit d’un pédalier/capteur de puissance qui existe en 50-34 et pas 52-34. De plus, il coûte 600 €. Alors que le vélo complet est à 2700 €. Et vous évoquez dans l’article, d’un groupe complet Ultegra. Je pense qu’il s’agit d’une erreur?

@Nicolas Tricou Une erreur s’est glissée dans la fiche technique puisque le pédalier FSA Powerbox Alloy qui équipait notre version d’essai n’est pas en 52-43 mais en 52-36. Il existe également en 50-34.

Orbea proposait le M20 à un tarif de 2 699 € équipé de freins, dérailleurs avant et arrière ainsi que le pédalier en Shimano Ultegra. Aujourd’hui, celui-ci est désormais à 2899 €. Le pédalier Ultegra est disponible en 50-34 ou en 53-39. La marque dispose d’un programme de personnalisation, MYO Lite, qui propose d’autres composants si vous le souhaitez à l’achat tel que le FSA Powerbox Alloy. Celui-ci est donc en option et nous disposions de cette dernière sur le modèle essayé. Pour en bénéficier, le supplément est de 399 €, soit un total de 3098 €. Aujourd’hui, suite à l’augmentation des prix, le tarif de départ de 2899 € s’élèverait à 3298 € avec le supplément du pédalier FSA Powerbox Alloy.

Le bon outil

■ Je vous écris au sujet de votre rubrique Atelier concernant le réglage des cales. Certains modèles de chaussures disposent d’une cale mémoire qui est assez pratique tant que l’on ne change pas de chaussures. J’utilise un outil simple et pas cher, l’ergon TP1 Look Kéo, qui est une planche en polypropylène en 2 parties articulées avec une découpe pour l’emplacement des cales G et D et des graduations de repérage. Un outil qui peut aussi se réaliser soi-même. Une fois le repérage du métatarse sur la chaussure gauche côté gros orteil effectué, on met la chaussure avec la cale non bloquée dans son emplacement et face au repère de l’axe de pédale, parallèlement, on règle la chaussure dans le sens latéral, parallèle dans un 1er temps, puis on serre provisoirement les vis par le dessous de l’appareil. Le réglage de la chaussure droite se fera par report grâce aux graduations sur la planche. À l’usage et selon la morphologie de chacun, le réglage latéral pourra être affiné plus vers l’intérieur ou l’extérieur. Ensuite on serre au couple. C’est simple, peu coûteux et pratique lorsqu’on utilise plusieurs paires de chaussures. Il existe aussi l’outil Bicisupport basé sur le même principe. A contrario de l’ergon qui n’est compatible qu’avec un seul modèle de pédales, Bicisupport nécessite de monter des pédales sur l’appareil, ce qui le rend compatible avec tous les modèles de pédales.

@Daniel Roques Merci pour ces précisions. Ces outils existent, mais nous avons choisi de nous orienter sur un angle « astuce » pour mettre en lumière la possibilité de régler ses cales avec un minimum de matériel.

Et les chambres ?

■ Dans votre n° 531, une chose me faire rire aux éclats dans votre comparatif de pneus, sur la question du poids. Et la chambre à air, elle ne pèse rien? Ajoutez donc 80 g en moyenne à vos pneus tubetype et vous êtes égal ou même au-dessus du poids de certains tubeless.

@Norbert Nous avons choisi de ne pas mentionner cette donnée. Nous nous sommes arrêtés aux simples poids des pneus car dans les deux cas (tubeless et tubetype), il est difficile de fournir une donnée brute pour la présence de chambres à air ou de liquide sealant. Vous avez raison en précisant qu’il faut ajouter environ 80 g de chambre à air. Mais cela peut être moins ou davantage en fonction des modèles (butyl, latex, polyuréthane…). Même raison pour le sealant. La plupart des constructeurs préconisent d’inclure 30 ml de produit par pneu.

Quand beaucoup de vélocistes ou d’utilisateurs en mettent souvent le double pour être tranquilles. Sachant que 1 ml correspond à 1 g, on peut alors dépasser, en termes de poids, l’ensemble pneu/ chambre alors que l’on est en tubeless.

Erratum

■ Dans le n°531, il était écrit dans l’essai du Merida Reacto que la firme battait pavillon espagnol. C’est une erreur, Merida est bien une marque taïwanaise. Toutes nos excuses.

Dossier 4 vélos femmes

■ Dommage que le dossier sur les vélos femmes ne soit pas plus conclusif. Qu’est-ce qui est le mieux? Proposer des cadres genrés ou le même cadre dans un spectre de dimensions suffisant et avec des composants adaptés? Les Liv sont-ils supérieurs sur la route ou en termes marketing? Pour reprendre le cas de Giant, qui présente des vélos attractifs (TCR et Defy), je vois une petite contradiction entre l’existence de la gamme Liv et l’impossibilité pour un cycliste masculin de choisir longueurs de manivelles et de potence ou largeur de cintre quand il signe un chèque de 5000 à 8000 €

(et ses concurrents font pareil). Pourquoi les fabricants sont-ils si rigides dans leurs choix de configuration (seule la taille du cadre est paramétrable, tout le reste est déterminé)?

@Pascal Lefort Dans les deux cas, les réponses à vos questions se trouvent dans les différences entre les produits proposés au catalogue et dans les magasins. On sait par expérience que le vélo doit être le mieux adapté à la morphologie de l’utilisatrice. Avec les vélos de série, pour limiter les coûts, la taille des composants est imposée. Ainsi, un vélo endurance en S est souvent muni d’un pédalier compact avec manivelles de 170 mm. Reste au client de faire la demande de l’adaptation à son vélociste. Soit ce dernier en a la capacité en termes de stock (et d’échange de la pièce d’origine) et il s’exécute. À l’inverse, l’opération n’est pas réalisable par manque de disponibilité des pièces mais aussi du surcoût. Pour les femmes et les hommes, le montage à la carte reste le meilleur moyen de disposer d’un vélo à ses cotes (cadre, composants). Aussi, nous l’avons précisé dans le dossier, certaines marques ne proposent plus de châssis avec une géométrie destinée aux femmes. Dans la plupart des cas, les fabricants constatent que ces modèles ne sont pas rentables et que de nombreuses cyclistes basculent rapidement sur un produit mixte, même quand le modèle femme est disponible. Et l’on peut imaginer les coûts de fabrication, du moule pour le cadre et de transport.