Le Cycle

L’ornaise veut rebondir

Argentan (Orne) – L’ornaise compte plus d’éditions annulées qu’organisées. Un paradoxe qui n’altère en rien la motivation des organisate­urs. Par D. Allais

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Dimanche 9 mai, devait se dérouler la 2e édition de l’ornaise. Après le report de 2020 lié à la Covid-19, les organisate­urs ont dû se résoudre, fin mars, à reporter cette deuxième édition au 8 mai 2022. « Nous n’avons pas le choix », révèle, fataliste,

Gérard Helbert, président du comité d’organisati­on. Au-delà de toutes leurs attentes, les organisate­urs avaient accueilli 640 participan­ts lors du lancement de l’épreuve en

2019. « C’était inespéré, nous partions sur 500 inscrits initialeme­nt », rappellet-il. Mais la pandémie est passée par là et les organisate­urs, comme une grande majorité sur le territoire français, croient voir le bout du tunnel après ces deux annulation­s. « Nous continuons à travailler, notre espoir reste le même que pour 2020 et 2021 : atteindre 1 000 engagés sur la deuxième édition, prévue désormais en 2022 », annonce celui qui peut compter sur le soutien du parrain de l’épreuve, Guillaume Martin (Cofidis). « Guillaume nous soutient dès qu’il le peut, et l’épreuve qui s’élance d’argentan se déroule sur ses routes d’entraîneme­nt. Il est disponible et c’est appréciabl­e de compter sur son profession­nalisme », indique Gérard Helbert. Avec 2 parcours cyclosport­ifs de 150 et 100 km, la logistique et le budget des organisate­urs comptent aussi une cyclotouri­ste et une randonnée familiale afin de satisfaire chaque public selon son niveau, même si c’est l’épreuve la plus longue qui devait attirer le plus de participan­ts à travers le bocage accidenté de l’orne. « Nous avions déjà 200 inscrits fin février, alors que l’on connaît l’incertitud­e liée à la situation sanitaire actuelle. Cette deuxième édition s’annonçait bien », se souvient Gérard Helbert qui a souhaité avec l’ensemble des membres du comité d’organisati­on penser à chaque partie prenante.

Ainsi, les participan­ts qui l’ont voulu ont été remboursés de leur droit d’inscriptio­n de 23 €, alors que la majorité a souhaité le report à 2022. « Nous avons aussi pensé aux partenaire­s privés dont certains, touchés par la crise sanitaire, ont souhaité la rétrocessi­on de leur don réalisé initialeme­nt pour nous soutenir », font savoir les organisate­urs qui ont dû aussi financer les frais fixes (assurances, droits à la Fédération française de cyclisme…). Reste désormais à rebondir quand le constat peut prêter à sourire au-delà de la motivation des organisate­urs : l’ornaise compte plus d’éditions annulées qu’organisées. « Nous ne changeons rien à nos plus, à notre programme et nous continuons à travailler », lance Gérard Helbert qui peut compter sur la centaine de bénévoles mobilisés pour cet événement destiné à promouvoir les atouts du départemen­t de l’orne. Dès la première année, personne ne s’y était trompé puisque le nombre de participan­ts a placé l’épreuve au second rang des cyclosport­ives de Normandie après la Viking 76. Aucun doute que la qualité d’organisati­on et la motivation intacte des organisate­urs vont vite faire grandir cette épreuve dès qu’elle pourra de nouveau avoir lieu: rendez-vous le 8 mai 2022. 

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Après deux reports, l’ornaise devrait repartir en 2022.
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Gérard Helbert compte sur la motivation de chaque bénévole.

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