Premier livre et première séance de dédicaces pour cette infirmière
Virginie Guillon est une grande habituée des séances de dédicaces. Grande lectrice depuis de nombreuses années, cette infirmière de profession et habitante d’Anet (Eure-et-Loir) a pour habitude de fouler les salons et conférences pour rencontrer ses auteurs favoris. Samedi 4 mai, les rôles vont s’inverser : Virginie Guillon fera étape au E.Leclerc de Vernon pour présenter son premier livre, intitulé « Mourir peut attendre ».
De bons premiers retours
« J’habite en Eure-et-Loir mais avant cela j’ai été euroise et je me suis rendue plusieurs fois à l’espace culturel du E.Leclerc de Vernon. C’était une évidence de les contacter car, pour ces premières séances, j’ai envie de commencer par du local », confie l’autrice qui se rendra ensuite dans les Yvelines (notamment à Rambouillet et Maurepas). Si cette dernière avoue ressentir « un peu d’appréhension », l’excitation d’enfin dévoiler son premier livre au grand public a vite pris le dessus : « J’ai déjà eu quelques premiers retours qui sont positifs de la part de mes proches et de services presse, ça me rassure. »
Il aura fallu deux ans d’écriture à la jeune autrice autodidacte pour accoucher de ce premier livre. « J’écris depuis que je suis toute petite mais je n’avais jamais sauté le pas d’écrire un roman. Comme je suis infirmière de nuit, j’écrivais une ou deux heures en journée », confie-t-elle. C’est finalement l’actualité qui l’a amenée à sauter le pas : « Je ne voulais pas écrire pour écrire. Un jour, j’ai entendu parler de l’histoire d’une jeune fille de l’aide sociale à l’enfance (ASE) qui avait été enlevée pour être prostituée. Je me suis rendu compte que le phénomène n’était pas si rare et j’ai décidé de me baser sur cette histoire réelle pour écrire mon roman. » Avec Mourir peut attendre, Virginie Guillon livre un thriller engagé basé sur l’enquête d’une jeune femme sur la disparition de sa meilleure amie, kidnappée alors qu’elle venait de quitter sa famille d’accueil pour rejoindre un hôtel de l’ASE.
Effets de surprise
L’écrivaine en herbe, friande des effets de surprise et retournements de situation, n’a pas hésité à s’inspirer de ses romanciers favoris pour construire son intrigue. « Quand je lis, j’aime bien être tenue en haleine. Michel Bussi a sorti un livre pour livrer ses conseils aux écrivains et, à force de lire, on trouve des mécanismes intéressants », conclut l’autrice.
■ livre de Virginie Guillon aux éditions Art en mots, 21 €. Dédicace à l’espace culturel du E.Leclerc de Vernon samedi 4 mai de 10h à 18h.