Les essais nucléaires de la Fatac
La Fatac conduit deux des trois tirs d’armes nucléaires en conditions réelles. Ils s’appuient sur les installations du centre d’essai du Pacifi que. L’autre essai est le fait des Forces aériennes stratégiques avec un “Mirage” IV ( la célèbre opération “Tamouré”) avec son arme attitrée, la bombe AN 22. Le 28 août 1973, pour l’essai qui avait reçu le nom de “Tamara”, la Fatac avait désigné le colonel Étienne Copel, l’avion choisi étant le “Mirage” IIIE n° 617 de l’Escadron
La Fayette. L’arme dégage une puissance de 8 kt. Le second test, l’opération “Maquis” qui est réalisée le 24 juillet 1974, permet de qualifi er l’emport de l’arme sur le “Jaguar”, mais surtout, la charge tactique commune destinée à intégrer tout à la fois l’AN 52 et le missile sol- sol “Pluton” de l’armée de Terre. Le tir est effectué par le “Jaguar” A17 ( le 7- HD) de l’Escadron 1/ 7 Provence. L’avion est piloté par le commandant Gautier. L’arme dégage une énergie de 20 kt. Depuis 1974, la France ne réalise plus d’essai atmosphérique. À l’issue de 210 tests, elle rejoint en 1998 le Traité d’interdiction complète des essais. La garantie de fonctionnement des armes et le développement des nouvelles têtes destinées au missile ASMP- A et au M51 ne reposent désormais plus que sur les instruments de simulation et de calcul mis en oeuvre par le Commissariat à l’énergie atomique : le supercalculateur Tera, la machine radiographique et le laser Mégajoule. PWG.