Zodiac Aerospace, 120 ans d’aéronautique Du “plus léger” au “plus lourd que l’air”
Le petit atelier de ballons captifs créé au XIXe siècle est aujourd’hui un leader de la fabrication aéronautique. Pourquoi “Zodiac” ? Extrait du livre de Paul Villatoux.
Nul n’est plus en mes ure aujourd’hui de donner la raison pour laquelle Maurice Mallet choisit en 1909 la dénomination de “Zodiac” pour baptiser la gamme de dirigeables de petit cube, facilement démontables et transportables, que s’apprête à développer la nouvelle société sur le modèle du De La Vaulx et dont le constructeur a breveté le système le 1er juin de l’année précédente. Avançons l’hypothèse qu’en homme éminemment érudit, il a souhaité rendre hommage aux Montgolfier dont le ballon de 1783 est orné dans sa partie supérieure des douze signes du zodiaque en couleur d’or sur un fond peint bleu azur. Aussi n’est-ce peut-être pas le fait du hasard si lors de la première Exposition internationale de locomotion aérienne, qui se tient au Grand-Palais en décembre 1909, le constructeur expose, outre certaines de ses productions, la reproduc - tion d’une mont g o l - fière. En outre, le choix de l’orthographe anglaise répond incontestablement à un souci de simplification et de compréhension quasiuniverselle. Notons à cet égard que son emploi, bien qu’impropre, est déjà relativement courant dans la langue française comme en témoignent certains catalogues d’enchères de l’époque où sont recensés, par exemple, les “lustres Premier Empire, en bronze doré à douze branches, la ceinture ornée des marques du Zodiac…”. N’oublions pas enfin que Maurice Mallet s’est intéressé initialement à l’aérostation par le biais du dessin dont beaucoup ont trait à “l’application de l’aéronautique aux études