Opérations spéciales sur le Viêtnam
Julien Lepelletier, auteur de couvertures pour Le Fana de l’Aviation, propose une nouvelle série sur le Viêtnam en BD. Au programme la sulfureuse compagnie aérienne Air America, qui opérait pour la CIA.
Fana de l’aviation depuis tout jeune, ma période favorite est comprise entre 1939 et 1970. Elle représente à mes yeux l’âge d’or du métal hurlant. J’ai la chance depuis 9 ans environ de vivre de mes deux passionsassions en tant que dessinateur de bande dessinée aéronautique. Mes quatre précédents albums traitaient de la guerre du Viêtnam, conflit qui reste flou pour beaucoup de monde. Ne dessinantnt bien que ce l’on connaîtît bien, je suis allé plusieursurs fois au Viêtnam et au Laos.os. Je me sers de mes souve-venirs pour les albums. Les vestiges de la guerre y sont encore bien visibles. Au Laos par exemple, les anciennes bombes et réservoirs devenus épaves sont transformés en pilotis pour les maisons, en embarcations, même en cloches pour des temples ! Air America est une série en deux tomes. Pour le scénario, j’ai travaillé avec Wallace (qui était avec moi sur la première série consacrée au Viêtnam) et Patrice Buendia. Cette fois-ci les deux albums proposentposen dans une fiction sur ffond de guerre du ViêtnamViêt une aventureture pendant des opérationsrati discrètes que mènentmè les services spéciauxspé américains avecav leurs méthodes pepeu orthodoxes. Cela me permet de dessiner de beaux avions, des paysages majestueuxmaje et des personnages au caractère bien trempé. Nous avons opté comme colonne vertébrale les opérations secrètes de la compagnie Air America – qui travaillait pour la CIA – dans toute la région. Elle fut mêlée à des trafics louches, s’entourant rapide- ment d’un parfum sulfureux sur ses activités. Pour plonger le lecteur au coeur de l’action j’ai pris l’habitude de me documenter au mieux, que ce soit sur la mode féminine dans les années 1960 ou les subtilités des équipements d’un Republic F-105F “Thunderchief”. Je joue sur des lumières et des couleurs pour retranscrire en image le son et le mouvement. C’est ensuite au lecteur de vivre l’histoire.