Un seul alliage pour deux pays
La première grande question à l’ordre du jour du projet de supersonique franco- britannique fut la composition de sa cellule. Il fallait un alliage léger et résistant à la chaleur pendant des périodes prolongées. Les Américains optèrent pour le titane, parfait pour affronter l’échauffement dû à la grande vitesse mais coûteux à produire. Français et Britanniques optèrent pour le R. R. 58 ( dit hiduminium), un alliage qui trouve ses origines dans les années 1920 avec des recherches de Rolls- Royce pour ses moteurs. C’est un alliage d’aluminium avec 2,5 % de cuivre, 1,5 % de magnésium, 1 % de fer, 0,2 % de silicium et 0,1 % de titane. Le Britannqiue High Duty Alloy et le français Cégédur le produisirent pour Concorde.