Le temps des as
Opérations Linebacker
L’activité de la chasse tactique et de l’ensemble des moyens aériens déployés en Asie pour la période allant de la fin de Rolling Thunder au début 1972 fut essentiellement axée sur l’air- sol, les attaques au sol, l’appui rapproché et surtout la reconnaissance. Là encore, le “Phantom” II avec ses versions D, E et J s’avéra particulièrement redoutable par sa puissance de feu. Il n’y eut que pour les missions Wild Weasel où le F-105 continuait à faire régner sa loi bien que, du côté de Saint-Louis, une version spécialisée était en préparation.
Le conflit s’était étendu au Laos et au Cambodge. Mais le Viêtnam du Nord n’était plus attaqué. Entre 1968 et 1972, les MiG et les F- 4 s’étaient pourtant affrontés à plusieurs reprises. Seule l’US Navy fut officiellement créditée d’une victoire le 28 mars 1970.
Le combat aérien de 1970
Pour l’USAF, il n’y eut aucune victoire aérienne entre le 14 février 1968 (un doublé de MiG-17 abattus par deux F- 4D du 555th et du 435th TFS) et le 21 février 1972 avec la première victoire de Lodge et Locher. Comme pour l’US Navy, cette victoire eut un lien avec le lancement de Linebacker I le 10 mai 1972.
Pour l’US Navy, aucune victoire entre le 19 septembre 1968 (un MiG-21 abattu par un F- 8C “Crusader” de la VF-111), qui fut aussi la dernière victoire aérienne d’un “Crusader”, et le 28 mars 1970. Il fallut attendre le 19 janvier 1972 pour trouver une nouvelle victoire aérienne de Cunnigham et Driscoll au cours d’un parcours qui trouva son apothéose le 10 mai.
Entre le 9 avril 1965 et la fin de Rolling Thunder, les F- 4B de l’US Navy abattirent 13 MiG, dont cinq MiG-21, uniquement avec des missiles, beaucoup moins, donc, que les “Crusader”, plus nombreux et embarqués sur plus de porte-avions, vainqueurs de 18 MiG. Les combats aériens n’étant jamais à sens unique cinq “Phantom” II tombèrent en combat aérien, y compris un contre des MiG chinois, mais seulement trois F- 8 dont le surnom, “MiG Master”, n’était pas forcément usurpé pour cette première partie du conflit.
Pendant Rolling Thunder, l’US Navy assura son lot de missions
d’attaque dans les deux “Route Packages” qui lui étaient dévolues, en région côtière, ce qui réduisait clairement ses opportunités de rencontrer la chasse ennemie. Mais les leçons de ces rencontres avaient été retenues, peut-être mieux, même, qu’au sein de l’USAF. Dans une arme qui pendant longtemps avait considéré que le combat-canon était de l’histoire ancienne, les premières rencontres entre le lourd “Phantom” II et les légers MiG-17 furent au-delà de la douche froide. En Californie, en 1969, un nouveau cursus de formation avancée au combat aérien avait été mis en place au sein de la VF-121, à Miramar, par des pilotes ayant connu le feu pendant Rolling Thunder. C’était nécessaire.
Depuis les porte-avions croisant au large des côtes vietnamiennes, moins nombreux désormais, les missions visaient les troupes du Viêtcong opérant activement au sud. Pour les pilotes, les consignes étaient claires. Les tirs contre les MiG ne pouvaient plus avoir lieu qu’en cas de légitime défense. Néanmoins, il fallait continuer à protéger les raids d’éventuelles interceptions ennemies, d’autant plus que la chasse ennemie ne restait pas inactive.
Le 28 janvier 1970, un MiG-21 s’aventura jusqu’au sud du Laos et descendit un hélicoptère HH-53 qui était en train de récupérer l’équipage d’un F-105G, tuant six hommes.
Une mission de routine
Le 27 mars suivant, un premier combat opposa deux F- 4J de la VF-143 et deux MiG-21. Les “Phantom” II en mission de protection de la flotte furent dirigés vers des chasseurs ennemis approchant et furent autorisés à ouvrir le feu sur les cibles accrochées par leur radar. Les avions de l’US Navy tirèrent deux “Sparrow”, aucun ne toucha de cible.
Le lendemain, Jerome Beaulier et Steven Barkley de la VF-142 connurent une journée particulière. Parce que si les raids sur le Nord n’avaient plus lieu, régulièrement, les avions de reconnaissance, notamment les RA-5C “Vigilant”, s’y s’aventuraient pour le recueil d’informations. Ils bénéficiaient de l’escorte de chasseurs, en vain depuis 1968, les Vietnamiens ne gaspillant pas leurs SAM contre ces vols. D’autres missions consistaient à maintenir une protection aérienne de la flotte indispensable même si ces missions étaient également très calmes depuis des mois.
Néanmoins, avec les incidents de la veille, les équipages étaient sur leurs gardes. Après le catapultage, les divers éléments de la patrouille se rassemblèrent. Parmi eux se trouvait le CAG (Commander Air Group, commandant du groupe aérien), Paul Speer, qui avait obtenu une victoire sur “Crusader” aux dépens d’un MiG-17 en 1967.
Très vite, ils furent prévenus de l’approche d’avions ennemis à 25 nautiques (46,3 km) et autorisés à tirer s’il le fallait. Les deux groupes se croisèrent et, visiblement, les pilotes vietnamiens semblaient ne pas avoir vu les F- 4 qui avaient plongé 10 000 pieds (3 048 m) plus bas que les deux MiG-21. Le combat commença alors et un des MiG tira un “Atoll” vers Speer qui l’évita. Après avoir largué deux de ses trois réservoirs supplémentaires, Beaulier se retrouva à la poursuite du leader de la formation adverse qui avait
Cette recrudescence des affrontements présageait bien une nouvelle reprise du conflit
mis le cap sur Hanoï tandis que son ailier, poursuivi par Speer, prenait une autre route plus directe pour rejoindre son espace aérien et la protection des SAM. Un problème radar empêcha Speer de tirer un “Sparrow” – son radar était incapable d’accrocher quoi que ce soit au-delà de 1 500 m ! – et il abandonna la poursuite.
De son côté, Beaulieu tira un premier “Sidewinder”. Ce dernier avait été identifié juste avant le décollage comme défectueux et comme prévu il alla exploser à 800 m de sa cible. Le deuxième fonctionna mieux et se dirigea directement dans la tuyère du MiG qui explosa. L’équipage du F- 4 ne nota aucune éjection. Et effectivement, le régiment 921 déplora la perte de Pham Thanh Nam ce jour-là, un jeune pilote inexpérimenté.
En fait Beaulier avait été un des premiers pilotes à participer au programme d’aguerrissement proposé à la VF-121 à Miramar, alors que les cours étaient encore donnés dans des bâtiments de fortune et sans vraiment de moyens. Il s’agissait de revenir en théorie et en pratique sur les bases du combat aérien. Cet engagement, au cours duquel il agit à la perfection, était la première victoire enregistrée par un stagiaire de ce qui ne s’appelait pas encore “Top Gun”.
D’autres affrontements aériens se déroulèrent dans les cieux vietnamiens, avec notamment un sérieux combat le 18 décembre 1971 lorsque les MiG-21 du régiment 921 obtinrent trois victoires aériennes contre des F- 4D.
Alors qu’ils assuraient la protection d’un hélicoptère chargé de récupérer une section de forces spéciales infiltrée en territoire ennemi, dans le Nord du Laos, une patrouille de F- 4D du 555th TFS fut attaquée par deux MiG-21 du régiment 921. Kenneth Johnson et Samuel Vaughan, qui volaient sur le F- 4D matricule 66- 0241, furent abattus, s’éjectèrent et furent faits prisonniers. Une mission search and rescue fut donc diligentée en urgence dans le secteur, escortée par un “Phantom” II du 13th TFS qui fut, à son tour, attaqué par un MiG-21 et descendu. Son équipage, les maj. Stanley et capt. O’Brien, fut heureusement promptement récupéré par un hélicoptère.
Une heure et demie plus tard, alors que les opérations de secours étaient encore en action dans le secteur, un autre F- 4D du 13th TFS tomba à l’issue d’un combat contre un autre MiG. Les sources américaines indiquent que l’équipage s’éjecta à cours de carburant après avoir affronté l’avion ennemi, mais cette victoire aérienne fait l’objet d’une revendication par Nguyen Van Khanh (sa troisième après avoir descendu deux drones “Firebee”). Le Thanh Dao (qui termina la guerre avec six victoires) et Vo Si Giap furent les deux autres pilotes crédités d’une victoire ce jour-là. Malheureusement, le pauvre Nguyen Van Khanh ne put savourer sa victoire. Il se retrouva à court de carburant à courte distance de sa base ; réacteur coupé, il décrocha et percuta le sol.
1972, la reprise des combats aériens
Le 19 janvier 1972 en fin d’après-midi, une mission Alpha Strike fut organisée dans le cadre d’une courte campagne baptisée Proud Deep Alpha de cinq jours pour viser des stocks de munitions amassés par l’ennemi près de la zone démilitarisée en prévision de la grande offensive qui se dessinait.
Au sein de l’indispensable patrouille MiGCAP, un des équipages à bord d’un des F- 4J de la VF-96 du Constellation se fit poursuivre par des SAM jusqu’à se faire retourner par l’explosion de l’un d’eux, mais sans qu’il ne provoque de dommages
à son avion. Son pilote, Randy “Duke” Cunningham et son navigateur Willie Driscoll, repérèrent ensuite deux A-7 “Corsair” II, qu’ils pensaient être ceux chargés de frapper les défenses aériennes pour protéger le raid.
Mais voir ces avions allumer leur postcombustion démontra à Cunningham qu’il se trompait sur leur identification et qu’il s’agissait de deux MiG-21, juste devant eux. Étant donné son positionnement, il engagea le combat avec un premier “Sidewinder” qui rata sa cible et alerta surtout les chasseurs ennemis de sa présence. Un court combat s’ensuivit et un second “Sidewinder” permit à cet équipage de remporter sa première victoire. Le carburant restant les obligea alors à rompre le combat non sans avoir tiré un “Sparrow” sur l’autre MiG mais le missile s’avéra défectueux. Quoi qu’il en fût, l’US Navy venait d’ajouter une victoire aérienne à son tableau de chasse. Les sources vietnamiennes indiquent qu’il pourrait s’agir, en fait, d’un MiG-19 du régiment 925 dont le pilote Nguyen Tu Dung s’éjecta.
Un peu plus d’un mois plus tard, le 21 février, l’USAF enregistra une victoire, la première depuis 1968, par le biais des majors Robert Lodge et Roger Locher du 555th TFS au détriment d’un MiG-21. Par une étrange ironie, les histoires des deux premiers “MiG Killer” de cette dernière partie du conflit trouvèrent leurs épilogues quelques semaines plus tard, le 10 mai 1972.
Le 1er mars, un autre équipage du 555th TFS remporta un succès contre un autre MiG-21, puis, une semaine plus tard, l’US Navy enregistra une nouvelle victoire, cette fois-ci par un équipage de la VF-111.
L’accélération des opérations, marquée par cette recrudescence des affrontements directs entre chasseurs, présageait bien une nouvelle reprise du conflit.
L’invasion du 30 mars
Effectivement, le 30 mars 1972, l’armée du Viêtnam du Nord et ses blindés traversèrent la zone démilitarisée (DMZ) et envahirent le Viêtnam du Sud. Les opérations aériennes se concentrèrent dès lors sur l’appui tactique et les frappes aériennes pendant qu’on organisait une nouvelle campagne aérienne contre le Nord afin de saper les capacités militaires du pays.
À ce moment, il ne restait plus que 60 F-4 “Phantom” du 366th TFW à Da Nang et environ 160 F- 4 sur les bases de Thaïlande, essentiellement des F- 4D et des F- 4E désormais. Il fallait réagir et remonter les effectifs pour contrer cette invasion.
Au large, on passa de six flottilles de F- 4 sur trois porte-avions ( Entreprise, Constellation et Coral Sea) à une dizaine pour mai-juin sur cinq porte-avions ( Constellation, Midway, Coral Sea, Entreprise, Kitty Hawk) dont certains amenés à intégrer la TF77 en urgence face à la situation tendue.
Au déclenchement de l’offensive, le 35th TFS du 3rd TFW basé
à Kunsan, en Corée, et ses 18 F- 4D furent basés pour moitié à Da Nang aux côtés du 366th TFW, et l’autre à Uborn en Thaïlande.
À partir du 7 avril, en raison de la pression ennemie, l’USAF lança une série de renforcements au cours d’opérations codées “Constant Guard” pour acheminer en urgence des unités du Tactical Air Command depuis les bases situées aux États-Unis.
“Constant Guard” I concerna 36 F-4E de la base de Seymour Johnson (334th et 336th TFS) qui arrivèrent à Ubon le 11 avril, accompagnés de F-105G et de EB- 66. Lors de la deuxième phase, 36 F- 4E du 308th TFS d’Homestead et du 58th TFS d’Eglin se déployèrent à Udorn.
“Constant Guard” III impliqua une escadre complète, le 49th TFW et ses 72 F- 4D des 7th, 8th, 9th et 417th TFS, qui rejoignirent Takhli depuis Holloman. La base avait été désaffectée en 1971 et il fallut aux équipages faire un peu de “camping” tout en assurant leurs premières missions.
Les combats s’étaient déroulés dans un premier temps près de la DMZ. En prévision de l’offensive, les troupes du Nord avaient même acheminé des SAM alors que la zone était dépourvue de ce genre de danger jusqu’à présent. On enregistra aussi des tirs de missile sol-air SA-7, arme portable et létale à courte portée qui faisait son apparition et qui représentait un vrai danger pour les appareils de Close Air Support (appui aérien rapproché) mais qui s’avéra inefficace, pour le moment, contre les avions de combat rapides.
Pour entraver la progression des troupes ennemies, les F- 4 eurent une grosse activité de destruction de ponts, en particulier avec les bombes à guidage laser dont il fut fait grande consommation. Rien que dans la région militaire la plus proche de la DMZ, les “Phantom” du 8th TFW détruisirent 45 ponts sur les différents cours d’eau du secteur sans que l’afflux des troupes ennemies n’en fût interrompu pour autant. Au cours de ces missions, les cibles pouvaient être désignées par des OV-10 “Bronco” “Pave Nail”. Ces bombes précises furent aussi utilisées contre les chars ennemis dont 285 furent ainsi mis hors de combat entre 1er avril et le 15 août. Cependant les bombes au napalm ou classiques furent majoritairement utilisées. En trois mois, les chasseurs tactiques effectuèrent 18 000 missions dont un peu moins de la moitié revinrent à l’USAF et dans une moindre mesure aux Marines et à l’US Navy.
Le 9 mai, les opérations offensives au-dessus de Hanoï purent reprendre dans le cadre de l’opération Linebacker qui fut alors déclenchée.
Le combat du 10 mai
L’US Navy et le porte-avions Constellation se retrouvèrent en première ligne avec comme programme trois missions Alpha Strike dans la journée, chacune impliquant pas moins d’une trentaine d’avions, F- 4J pour l’escorte (TarCAP et
MiGCAP), A-7 et A- 6 pour les frappes sur l’objectif comme sur les défenses alentour, et une poignée de EKA-3B chargés de brouiller les communications adverses et d’assurer le ravitaillement en vol des chasseurs. Les objectifs étaient principalement des installations portuaires autour d’Haïphong.
La première Alpha Strike du jour se déroula de la façon prévue et même si “Red Crown”, le contrôle d’interception à bord du Chicago, alerta les équipages de la présence de MiG, il n’y eut aucune interférence de la chasse ennemie jusqu’à ce que le raid fût sur la route du retour. À ce moment-là, la mission BarCAP entamait son retour quand “Red Crown” les prévint d’un regain d’activité du côté de la base de Kep. Les chasseurs prirent donc la direction de la base ennemie pour découvrir des MiG au décollage. Curt “Dozo” Dosé et son ailier foncèrent vers deux MiG-21 qui venaient de décoller et se traînaient à basse altitude. Le pilote de la VF-92 tira deux “Sidewinder” – la configuration pour cette mission était en général de quatre “Sparrow”, quatre “Sidewinder”, ici des versions G, et un bidon ventral largable de 600 gallons (2 271 l) – dont le second fit mouche. Le MiG explosa. Il pourrait s’agir de Nguyen Van Ngai du régiment 921 qui fut tué ce jour-là. L’autre MiG parvint à éviter les tirs américains et même tirer un missile “Atoll” contre l’avion de Dosé. L’équipage du F- 4J 157296 rentra à bord avec une victoire aérienne à son crédit.
De retour au porte-avions avec deux victoires
Quelques heures plus tard, le deuxième raid Alpha Strike fut lancé. Cette fois, les MiG étaient en l’air et, avant même que les premières frappes ne commencent, un A-7 fut pris à partie par un MiG-21 qui lui dira dessus au canon. Un des chasseurs en TarCAP se dérouta pour lui porter secours. Le lt Connelly et son navigateur T. Blonsky allaient avoir une mission intense. Avant même de
MiG-17, MiG-19 et autres MiG-21 semblaient surgir de toutes parts
pouvoir se retrouver en position de tir, Blonsky prévint son pilote que l’écran du radar restait noir, ce qui allait sans doute empêcher l’usage des quatre “Sparrow”. Restaient seulement les trois AIM- 9G “Sidewinder” avec lesquels il avait été catapulté ! Connelly tira un premier “Sidewinder” que le chasseur ennemi esquiva. Néanmoins, le “Corsair” II était dégagé ; Connelly décida donc de rejoindre la mêlée où une vingtaine de MiG était en train de s’enrouler joyeusement avec la chasse embarquée !
Il trouva une cible, un peu en dessous de lui, et plongea sur un MiG-17. Les aérofreins sortis pour ne pas dépasser son objectif, il tira son second “Sidewinder” et le MiG explosa. Quelques minutes plus tard, il engagea un second MiG avec un autre missile à guidage infrarouge qui endommagea sa cible, obligeant le pilote vietnamien à s’éjecter. Il affronta ensuite plusieurs autres MiG, et, en dépit de la panne de son avion, tira deux “Sparrow” pour dégager un collègue aux prises avec un chasseur vietnamien particulièrement tenace, mais sans obtenir de victoire, même si la manoeuvre s’était avérée efficace puisque le pilote du “Showtime” 100 pu continuer sa propre mission.
Désormais à court de munition, Connelly retourna à bord du Constellation avec deux victoires à son palmarès. Il avait, au cours de ce vol, affronté successivement sept MiG et déplora, lui aussi, l’absence d’un canon sur son avion !
“Showtime” 111, Steven Shoemaker, ancien pilote des Blue Angels, fut crédité d’une victoire contre un MiG-17 alors qu’il était, lui, chargé de l’escorte des A-7 en mission Iron Hand et qui furent attaqué par plusieurs chasseurs ennemis. Il tira un “Sidewinder” sur un premier MiG qui lui fut crédité comme victoire aérienne, puis sur un second sur un autre MiG qui, visiblement, parvint à s’échapper.
Dans le même temps, une autre victoire fut obtenue par un pilote de F- 4B de la VF-51 du Coral Sea en charge d’une mission MiGCAP. Kenneth Cannon et son navigateur étaient en position d’ailier lorsqu’ils furent engagés contre un MiG 17 à l’intérieur des terres. Si les F- 4