À propos de Valérie André
J’ai lu avec grand plaisir l’article de Mme Desrosiers sur Valérie André (Le Fana n° 529). Avec émotion, aussi ; il m’a ramené à l’époque de mes nombreux échanges avec le général, avec son mari, et d’autres acteurs de ces événements (Alan Bristow, Raymond Fumat, Georges Joly…). Je me permets de relever une imprécision à propos des “grands débuts” et de l’Indochine en page 30. Le seul stage de formation au pilotage des hélicoptères qu’a suivi le médecin capitaine André chez Hélicop-Air a eu lieu du 13 juin au 30 août 1950, date de son lâcher. Son brevet, délivré par l’Aéro-Club de France, est le n° 33, en date du 1er septembre 1950, avec
24 h 35 min de vol, dont 3 h 30 min seule à bord.
Pour l’anecdote, le stage en question a accueilli trois autres élèves pilotes, civils, dont le futur pilote d’essais Gérard Henry. Le moniteur était
André Onde. Je joins à ce message une photo où on voit Gérard Henry avec Mme André, entourant André Onde. D’autre part, et pour précision, le pilote victime d’un accident de voiture était le sergent Raymond Fumat, un pilote hélas bien oublié de nos jours. Cet accident s’est produit le 22 juillet 1951. Le médecin capitaine André s’entraînait alors depuis l’automne précédent sur les Hiller à Tan Son Nhut, fonction de la disponibilité d’une des deux machines.
Philippe Boulay
Merci Philippe Boulay pour ces précisions. L’arrivée des hélicoptères civils et militaires en France au tout début des années 1950 est un beau sujet sur lequel nous reviendrons très certainement.