Les oiseaux se cachent pour mourir
Lorsqu’en mars de cette année je suis passé un samedi midi, en revenant d’une réunion, le long de la base aérienne de Châteaudun, j’ai aperçu, devant le [hangar] HM4, deux silhouettes très connues. Je n’ai pu m’empêcher de revenir le lendemain pour prendre des photos. Comme je voulais en savoir plus, j’ai téléphoné à J. M. Wuillemain, responsable de l’accueil de Canopée (Conservatoire d’aéronefs non opérationnels préservés et exposés) pour savoir ce que faisaient là ces deux “Transall”. Il y avait un “Gabriel” et un cargo normal. Il m’a répondu que l’armée de l’Air et de l’Espace en avait fait don à l’association et qu’ils allaient être reconditionnés afin d’en permettre la visite. En consultant leur site, je viens de lire qu’ils étaient désormais inscrits dans la liste et mis en exposition. Forcément, après la lecture du Fana n° 639, cela a déclenché une vague de souvenirs qui, comme pour Concorde, ont jalonné ma vie depuis ma première rencontre avec lui jusqu’à ce mois de mars 2023. Tout a commencé lorsqu’en mars (décidément) 1969 je faisais mes classes sur la base BA 123 de Bricy. De la fenêtre de notre chambrée nous voyions le génie de l’air effectuer de grands travaux de terrassement.
Nous apprîmes qu’il s’agissait du futur parking pour les “Transall”. Lorsque j’y suis retourné pour encadrer un contingent, nous avions l’occasion d’en voir venir se garer provisoirement devant les hangars et les pilotes en profitaient pour mettre un grand coup de reverse en passant entre la tour de contrôle et les bâtiments administratifs, histoire de mettre de l’ambiance et
Une publicité dans le programme des journées portes ouvertes à Châteaudun en juin 1969.