AUTO ASTON MARTIN DB11, NOUVELLE GARDIENNE DU TEMPLE
La marque préférée de James Bond revient sur le devant de la scène avec une fascinante berlinette.
Il y a encore quelques mois, personne n’aurait parié un kopeck sur la résurrection d’Aston Martin. Les derniers modèles, surtout des séries limitées développées autour d’une technologie dépassée, ressemblaient à des pansements sur un patient agonisant. Puis, la lumière est revenue dans la vénérable maison qui n’a pas été épargnée par les tourments depuis sa naissance en 1913. Le traitement de choc tant espéré a jailli comme une étincelle. C’est ainsi qu’est arrivée la berlinette DB11, la première véritable nouveauté depuis la V8 Vantage de 2005. Aston Martin est reparti d’une feuille blanche pour ouvrir le programme le plus ambitieux de son histoire. Plate-forme en aluminium allégée de 40 kilos et rigidifiée de 25 % par rapport à la précédente, assistances à la conduite, systèmes d’infodivertissement et une connectivité dernier cri, inédit bloc biturbo tournant, l’honneur est sauf, sur 12 cylindres, transmission automatique ZF à 8 rapports : la DB11 n’a plus rien à envier aux meilleures GT. Pour parachever le bel ouvrage, l’équipe de Marek Reichman a signé un nouveau chef-d’oeuvre d’esthétisme. Dans la rue, la DB11 hypnotise les regards par sa prestance et son élégance, conjugaison de son long
FICHE TECHNIQUE
Moteur
V12 biturbo 5 204 cm , 608 ch, 700 Nm Transmission Propulsion, auto. 8 rapports Dimensions
L. 4,73, l. 1,94, h. 1,27 m Consommation
11,3 l/100 km Emissions (CO )
265 g/km
Vitesse
322 km/h
Prix
206 430 € capot, de l’équilibre des formes et de la cabine cintrée vers l’arrière faisant ressortir l’épaulement des ailes arrière.
Le style intérieur est simple, dépouillé, parfaitement inscrit dans la tradition de la marque. Les matériaux d’excellente facture, le cuir souple et épais, le confort souverain des suspensions adaptatives incitent à se lancer dans un tour d’Europe. Malgré des côtes en augmentation, les places arrière sont symboliques mais elles ont le mérite d’exister. Elles constitueront un appoint au coffre loin d’être ridicule avec ses 270 litres. L’actionnaire Mercedes a fourni la tablette