Le making of et le forum des lecteurs
Le leader nord-coréen n’en finit plus de défier la communauté internationale. Ce mardi 4 juillet, jour anniversaire de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, et en dépit des avertissements de l’ONU interdisant à Pyongyang de développer ses programmes balistiques, il a franchi une nouvelle étape en lançant un missile depuis une province frontalière de la Chine : cette fois-ci, l’engin a parcouru plus de 930 kilomètres avant de tomber en mer du Japon. Kim Jong-un exulte : il prétend désormais pouvoir atteindre le sol américain ! Réponse immédiate de Donald Trump sur son compte Twitter : « Ce type n’a-t-il rien de mieux à faire de sa vie ? » Au-delà de cette escalade verbale et militaire, nous avons voulu savoir comment vivent à l’heure des tensions la population et les autorités de Corée du Nord. Sébastien Falletti, correspondant du Figaro en Chine, et le photographe Laurent Weyl sont des habitués de ce pays considéré comme le plus fermé au monde.
En 2015, ils s’étaient déjà rendus, sous haute surveillance, sur les terres du
« guide suprême », entre propagande rouge et frémissement d’ouverture économique. Cette fois, ils ont pu accompagner les soldats nord-coréens sur la frontière avec le sud, au coeur de la fameuse DMZ. Dans une ambiance irréelle, ils ont découvert une population arc-boutée derrière son leader et prête à en découdre avec le reste du monde.