LES SIX ALBUMS INDISPENSABLES DE CORTO MALTESE
LA BALLADE DE LA MER SALÉE (1967). Hugo Pratt a 40 ans quand il publie ce qui va devenir le premier véritable roman-fleuve de la BD où Corto est, au début, un protagoniste secondaire. Pour son 50e anniversaire, l’album a droit à une réédition de luxe en format géant (Casterman, 59 €).
LES CELTIQUES (1971).
Dans cet envoûtant album, Corto Maltese croise le chemin des partisans du Sinn Féin, tombe amoureux de Banshee, rencontre Puck, la fée Morgane, sans oublier le fameux « Baron Rouge », Manfred von Richthofen.
LES ETHIOPIQUES (1972). Solaires et poétiques, les quatre aventures réunies ici se déroulent en Afrique. Corto fait la connaissance de Cush, le Beni Amer. Il y est aussi question du poète Arthur Rimbaud et de l’écrivain d’aventures Rudyard Kipling.
CORTO EN SIBÉRIE (1974). Durant cette extravagante chasse au trésor qui a pour cadre la révolution russe, Corto retrouve Raspoutine et croise la route du baron von Ungern-Sternberg, surnommé « le Baron fou ». L’album sera adapté en dessin animé en 2002 par Pascal Morelli. FABLE DE VENISE (1977).
Cette aventure fait pénétrer Corto dans les arcanes des loges maçonniques sur la piste de la « Clavicule de Salomon ». On y croise D’Annunzio, ainsi que Frederick Rolfe, alias le Baron Corvo. MÛ (1992). C’est en revenant d’un voyage sur l’île de Pâques qu’Hugo Pratt dessine son ultime album, où Corto part à la recherche de la mythique Atlantide, que l’on nomme également Mû. Un récit crépusculaire, étrange et pénétrant comme un rêve sous-marin…