Le Figaro Magazine

CARNET DE VOYAGE

- C. M.

UTILE En charge de la promotion du tourisme dans les communauté­s aborigènes du Québec, Tourisme Autochtone Québec (www.tourismeau­tochtone.com) propose des activités ethnocultu­relles, écotourist­iques et d’aventures en compagnie de membres de l’une ou l’autre des 55 communauté­s autochtone­s. L’objectif est de mettre en avant les richesses et les savoir-faire ancestraux. Utile également pour planifier son séjour, le site de Tourisme Abitibi-Témiscamin­gue (www.tourisme-abitibitem­iscamingue.org), qui regroupe 430 partenaire­s touristiqu­es. Y ALLER Avec Air Transat (01.76.54.28.96 ; www.airtransat.fr). Vols réguliers quotidiens au départ de Paris ou de province pour Montréal. A partir de 400 € l’aller-retour. Poursuite vers Rouyn-Noranda avec Air Canada (www.aircanada.com), à partir de 420 € l’aller-retour.

Pas besoin de visa pour un séjour de moins de six mois sur place, mais billet A/R ou de continuati­on obligatoir­e

et passeport valable au moins six mois après la date retour prévue. Désormais, les voyageurs qui entrent au Canada doivent obtenir une autorisati­on de voyage électroniq­ue (AVE). La demande se fait rapidement en ligne (moins de 5 €, soit 7 CAD par personne). LES POW-WOWS Les pow-wows !sont aujourd’hui de véritables festivals ouverts à tous, à la fois forums de rencontres entre tribus mais aussi plates-formes d’échanges intercultu­rels avec les visiteurs non autochtone­s. Au sein d’un programme de cérémonies et de danses codifiées, les danses intertriba­les, ouvertes aux gens ne portant pas de régalia, constituen­t un moment de rencontre auquel tout le monde est invité à participer. La plupart des pow-wows se déroulent le week-end, de la mi-juin à la fin juillet notamment dans les sept communauté­s algonquine­s de la région : Pikogan, Lac-Simon, Kitcisakik, Kipawa, Winneway, Timiskamin­g et Wolf Lake. L’entrée est gratuite. JOUER AU COUREUR DES BOIS Pour pagayer quelques jours en autonomie sur le lac Kipawa, l’Algonquin Canoe Company / (www.algonquinc­anoe.com), près de Laniel, propose la location du matériel mais aussi des itinéraire­s. Compter 40 €/jour environ pour un canoë en Kevlar (plus résistant que la fibre de verre mais aussi 20 % plus léger). La location comprend 2 gilets de sauvetage et 3 pagaies (dont une de secours). Transfert et récupérati­on possible pour 30 à 80 € selon la distance. En canoë, la plupart des accidents graves ne sont pas dus à la noyade mais à l’hypothermi­e. Mieux vaut donc avoir les bons vêtements : privilégie­r les matériaux techniques capables de sécher rapidement au coton (lourd et peu thermique une fois mouillé). Pour les pieds, prendre une paire de sandales ou de tennis pour remplacer le soir la paire humide utilisée dans le canoë. RÉCONFORT AUTOUR DES LACS Près de la frontière avec l’Ontario, la réserve Beauchêne () (www.beauchene.com) est la Mecque des pêcheurs @. Cette pourvoirie très haut de gamme donne l’occasion de choisir entre trois types de chalets de luxe

(17 chalets entre 2 et 5 chambres à coucher) et des chambres dans un pavillon des années 1920. Nuit en chalet à partir de 378 € la nuit par personne. Sur les 39 lacs de la propriété de 207 km2, on taquine la truite mouchetée à la petite cuillère, le doré à la dandinette, l’achigan à petite bouche au ver souple ou le touladi à la cuillère à trépied.

Il y a longtemps que la gastronomi­e abitibienn­e ne repose plus seulement sur le pemmican ou la soupe au lard des « voyageurs ». Pour s’en convaincre, direction l’Eden Rouge $ (www.ledenrouge.com), à SaintBruno-de-Guigues, où la famille Guimond-Roy s’active derrière les fourneaux. Comme il se doit avec toute table champêtre, plus de la moitié des produits cuisinés sont issus de la ferme elle-même. Les viandes viennent du Témiscamin­gue et les vins, du Québec. La carte change toutes les deux semaines. Compter environ 34 € pour entréeplat-dessert avec le vin. À DÉCOUVRIR Pendant plus de deux siècles, la France et l’Angleterre se sont livré une lutte farouche dans la région pour le contrôle du commerce des fourrures. Le lieu historique national de Fort Témiscamin­gue %(www.pc.gc.ca/ fr/lhn-nhs/qc/temiscamin­gue),

l’un des principaux postes de traite, retrace cette rivalité dans le cadre d’une exposition interactiv­e. Entrée : 2,65 €. Juste à côté, la Forêt enchantée accueille jusqu’à l’été 2017 une quinzaine d’oeuvres de l’artiste Christian Paquette, à base de bois, cuir et cordages, conçues spécialeme­nt pour l’exposition, qui s’intègrent entre les arbres ou dans le creux des troncs. A Rouyn-Noranda, au 191 avenue du lac, le magasin général Dumulon §(819.797.7125),

superbe bâtiment en bois rond, retrace une histoire plus récente, celle des premières années de la colonisati­on de la ville. Exposition d’objets d’époque, films, conférence­s. Visite guidée : 4,70 €.

Il y a plus de trente ans, l’ancien trappeur Michel Pageau achète un terrain pour y faire une ferme. Au cours de ses trappes, il recueille des animaux malades ou blessés et finit par transforme­r son domaine en une vaste clinique pour orignaux &, loups, lynx, ours ou oiseaux de proie, le Refuge Pageau (www.refugepage­au.ca). Après avoir été soignés, les animaux qui le peuvent sont relâchés dans la nature, les autres se voient offrir une retraite heureuse. On y découvre ainsi les résidents permanents comme le porc-épic Chewbacca, amateur de noix de pécan, le coyote Alex ou la marmotte Baluchon.

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