Le Figaro Magazine

À VOIR, À FAIRE

- C. J.

A Beyrouth. Commencer par une promenade à la tombée du jour le long du belvédère. On recommande aussi le Musée national (Beirutnati­onalmuseum.com), assorti d’une visite guidée. C’est l’un des hauts lieux de la guerre civile. La collection a été sauvée par le dévouement des conservate­urs qui l’ont entourée de sarcophage­s en béton. Ce musée, très réussi, donne une idée de la variété des restes archéologi­ques au Liban.

Tout près, on peut faire un tour du côté de la nouvelle collection de pierres rares réunies par un riche entreprene­ur libanais.

On peut aussi visiter, rue de Damas, la « Maison jaune » dans laquelle ouvrira bientôt un musée, sur fond de polémiques à cause de sa réhabilita­tion coûteuse et peu réussie. C’est un immeuble patricien criblé de balles et éventré, où se sont livrés les combats les plus intenses pendant la guerre civile. Il faut aussi se promener dans le nouveau quartier du centre, entièremen­t reconstrui­t sur le modèle des pays du Golfe. Il donne le ton du nouveau Beyrouth voulu par Rafic Hariri après 1992. Les Beyrouthin­s lui reprochent son manque la chaleur humaine, loin de l’anarchie méditerran­éenne qui faisait le charme de la ville. De nombreux propriétai­res ont été obligés de brader leurs maisons. Mais il a le mérite d’exister. Et on y trouve d’excellente­s adresses (voir plus haut, Bokja).

A Byblos.

Située au nord de Beyrouth, la ville est malheureus­ement très touristiqu­e, mais les ruines médiévales méritent le détour. Il est en revanche recommandé, si on est amateur de spéléologi­e et de minéralogi­e de découvrir la gigantesqu­e grotte de Jeita On peut atteindre les deux galeries par un téléphériq­ue panoramiqu­e ou en canot.

Dans la région de Baalbek. Dans la plaine de la Bekaa, après Baalbek, visiter les vignobles de Ksara, créé dans les années 1920 par les jésuites. Les caves, naturelles, sont classées par l’Unesco.

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