Le Figaro Magazine

Les week-ends de... Sarah Lavoine

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Que peut bien faire le week-end une femme dont l’actualité trahit un emploi du temps à laisser une marathonie­nne sur les rotules ? Sarah Lavoine n’arrête pas. Création de mobilier, inaugurati­on du Elle Café à Tokyo, relooking du Club 13, ouverture d’une quatrième boutique, à

Passy, avec salon de thé et chambres d’hôtes, collaborat­ions avec Sushi Shop pour une série limitée, avec Delacre pour lequel la décoratric­e d’intérieur a redesigné des boîtes dont une partie des ventes ira à l’associatio­n Toutes à l’école qui soutient l’éducation des jeunes filles au Cambodge… D’autres perdraient l’équilibre, elle sait garder les pieds sur terre : « Jeune, j’ai eu la chance d’avoir été sensibilis­ée à l’importance d’être utile aux autres. Si je pouvais, je partirais des mois avec mes enfants pour leur montrer comment on vit ailleurs. Nous avons beaucoup de chance d’être ici. » Cette globe-trotteuse habituée à voyager l’affirme : son plaisir est actuelleme­nt de profiter de Paris. « Cette ville est redevenue the place to be. Même une journalist­e anglaise me l’a dit ! » Pourquoi filer au bout du monde quand la capitale est une fête culturelle où trouver une exposition est aussi simple que de dégotter une pomme d’amour dans une kermesse ? « Le Studio des Acacias, la Fiac, le musée Saint Laurent, Camille Henrot au palais de Tokyo,

Cette ville est redevenue « the place to be »

David Hockney à Pompidou… Toute cette créativité fait du bien ! Même les enfants sont plutôt partants. » Pour cette mère d’une fille et de deux garçons, se retrouver en famille et avec des amis, toutes génération­s confondues, est une priorité. On va au restaurant, on se cultive, on se promène sur les quais rive gauche, en taclant gentiment l’idée d’une ville sans voiture. Le dimanche soir, l’emporte souvent la formule goûter-dîner à la maison avant un film ou une série – coup de coeur pour Big Little Lies. Se coucher tôt n’est pas un gros mot pour cette chef d’entreprise à la tête d’une « petite start-up en plein développem­ent ». Le lundi donnera le coup d’envoi d’une nouvelle course. « Je cours toute la journée, c’est vrai, mais j’aime travailler et l’idée de transmettr­e à mes enfants ce goût de l’effort compte pour moi. » Enfant : un mot qui revient souvent dans la bouche de Sarah Lavoine, et pas seulement le week-end.

LAURENCE HALOCHE

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