Le Figaro Magazine

HORLOGERIE OMEGA EN FORME OLYMPIQUE

Depuis deux semaines, l’horloger suisse est le garant du chronométr­age officiel de toutes les épreuves des JO de Pyeongchan­g. Avec une précision incontesté­e.

- ÉLODIE BAËRD

Les dernières épreuves des Jeux olympiques d’hiver 2018 se tiendront ce week-end, mais une partie de l’équipe Omega s’est déjà envolée vers Tokyo pour amorcer la préparatio­n des JO de 2020. En Corée du Sud, ils n’étaient pas moins de 300 chronométr­eurs, aidés par 350 volontaire­s du Comité olympique, pour assurer la mesure exacte des performanc­es des 2 925 athlètes participan­ts. Des kilomètres de câbles (180), des tonnes de matériel (230), une centaine d’épreuves différente­s, mais surtout des années d’expérience pour s’acquitter de ce rôle crucial dans un événement scruté par des milliards de (télé) spectateur­s. Avec cette drôle d’ambivalenc­e pour l’horloger : profiter d’une visibilité planétaire, mais garantir un chronométr­age irréprocha­ble. Donc, ne pas se faire remarquer.

« L’attention doit exclusivem­ent tourner autour des athlètes, surtout pas autour des chronométr­eurs », souligne en effet Alain Zobrist, directeur général de Swiss Timing, société du Swatch Group qui opère au nom de plusieurs marques du groupe lors des grands événements sportifs (Omega, donc, pour les JO ou Tissot pour le Tour de France, entre autres exemples). « Comme chez les sportifs, nos équipes sont formées de spécialist­es très performant­s, qui sont les meilleurs de leur discipline », ajoute-t-il, rappelant qu’Omega bénéficie d’une longue expérience puisque cette édition était la 28e de son histoire. Et l’aventure, entamée en 1932 aux Jeux de Los Angeles, va durer puisque la marque a re-signé récemment pour être chronométr­eur officiel au moins encore jusqu’en 2032. 2032, c’est donc le chiffre retenu pour l’édition limitée de la Seamaster Jeux olympiques aux couleurs des cinq anneaux olympiques, équipée d’un pulsomètre. Il y a également une élégante dotée de trois aiguilles coulées dans les trois ors – clin d’oeil aux couleurs des médailles – qui rend hommage aux liens entre Omega et les JO avec la liste des villes hôtes depuis 1932 gravée sur le fond du boîtier. Mais, outre ces montres, ce sont surtout

des technologi­es nouvelles qui ont été développée­s par Omega Swiss Timing pour ces Jeux de Pyeongchan­g. Elles poursuiven­t deux objectifs : être toujours plus précis – à l’instar des caméras de PhotoFinis­h ultrasophi­stiquées prenant 10 000 photos par seconde – et offrir le plus de données possible aux téléspecta­teurs devant leur écran. Ainsi, cette année, les champions ont accroché à leurs chaussures des capteurs de mouvement dernière génération. Ceux-ci permettent de récolter une multitude d’informatio­ns entre le départ et l’arrivée, concernant leurs vitesses, les accélérati­ons, les freinages, la hauteur… afin que le public – même à l’autre bout du monde – vive en direct la devise de Coubertin « Plus vite, plus haut, plus fort ».

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Dirigés par Alain Zobrist (ci-dessous), 300 chronométr­eurs Omega, assistés de 350 volontaire­s du Comité olympique veillent au bon déroulemen­t des épreuves à Pyeongchan­g.
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Omega propose des éditions spéciales comme, cette année, ces trois Seamaster dotées d’un calibre automatiqu­e Master Chronomete­r : une Planet Ocean Pyeongchan­g 2018 (2 018 exemplaire­s, 6 400 €), une Jeux olympiques Or (à partir de 16 000 €) et une ligne...

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