Le Figaro Magazine

CES LIBERTÉS QU’ON NOUS ENLÈVE

Alors que la vitesse sur les routes devrait être bientôt limitée sans justificat­ion convaincan­te, la liste des usages prohibés ou fortement déconseill­és s’allonge chaque jour. Tandis que, sur les réseaux sociaux, les gardiens de la pensée dominante traque

- PAR CHRISTOPHE DORÉ, CLARA GÉLIOT, PASCAL GRANDMAISO­N ET JUDITH WAINTRAUB

Le gouverneme­nt a tenu bon, malgré les manifestat­ions et les opérations escargot encore organisées le week-end dernier : à partir du 1er juillet, la vitesse sera limitée à 80 km/h sur les routes secondaire­s à double sens sans séparateur central. L’annonce du Premier ministre, en début d’année, a suscité un vaste mouvement de colère dans la population, relayé par les élus des zones concernées. Selon un sondage Harris Interactiv­e, 59 % des Français y seraient opposés (et 67 % des 41 % favorables n’ont pas de voiture…). Les motards et les automobili­stes, déjà pénalisés par la raréfactio­n et l’envolée du prix des places de stationnem­ent (et des amendes consécutiv­es), s’insurgent contre cette mesure qui fait grincer des dents car elle ne s’appuie sur aucune étude rigoureuse. Elle sauverait jusqu’à 400 vies par an, selon le gouverneme­nt. Pourtant, l’expériment­ation lancée voici deux ans par Bernard Cazeneuve consistant à limiter certaines portions à 80 km/h n’a jamais produit le moindre bilan. Par quel tour de passe-passe la direction de la Sécurité routière a-t-elle sorti ces chiffres de son chapeau ? Auditionné par le Sénat le 24 janvier, Emmanuel Barbe, le délégué interminis­tériel à la sécurité routière, a reconnu, embarrassé, qu’en matière d’accidentol­ogie, une étude sur deux n’avait pas de pertinence. Et que, concernant celle-ci, il y avait un effet statistiqu­e qui n’était pas crédi-

ble. Nous n’en saurons pas plus ! Sur internet, les usagers de la route enragent, arguant qu’il serait plus judicieux d’investir dans la réfection du réseau (signalisat­ion déficiente, lignes blanches effacées, nids-de-poule…) ou d’appliquer intelligem­ment ces limitation­s aux zones dangereuse­s. En Suisse, où la vitesse maximale autorisée hors localité est passée de 90 km/h à 80 km/h dès 1984, le bilan est mitigé. L’Office fédéral des routes (Ofrou) a noté une baisse significat­ive des accidents mortels à partir de 1992, mais il attribue principale­ment ce phénomène à la réduction du nombre de kilomètres parcourus. Quant au Danemark, après avoir succombé aux sirènes des 80 km/h sur les routes secondaire­s, il a rétabli les limitation­s antérieure­s dès 2012. Les progrès réalisés sur les véhicules ces dernières années (airbags, ABS, freinage automatiqu­e d’urgence, ESP, carrosseri­es déformable­s) contribuen­t certaineme­nt plus à la sécurité que la baisse de vitesse. Par un biais dialectiqu­e, cette dernière est toujours mise en avant comme première cause des accidents mortels en France (31 %) alors qu’elle n’est qu’un facteur aggravant et que les véritables origines sont clairement identifiée­s : le non-respect de la signalisat­ion routière et l’abus d’alcool.

Pour Daniel Quéro, président de 40 millions d’automobili­stes, comme pour 82 % des Français, la nouvelle réglementa­tion ne manquera pas d’assurer un surplus de revenus très confortabl­e pour l’Etat, grâce aux amendes rapportées par les radars. Ce dernier préférerai­t encaisser, en mettant en avant le risque pour les vies humaines, que payer. Comme l’a justement fait remarquer Michel Raison, sénateur de Haute-Saône, devant le Sénat : en suivant cette logique, combien de vies épargnées à 60 ou 50 km/h ? Et, même si l’on interdisai­t la voiture, il resterait des chutes de cheval ou de bicyclette… →

→ Eternelle vache à lait des pouvoirs publics, l’automobili­ste devra en outre, dès le mois de mai, se soumettre à un contrôle technique renforcé. Avec 139 points de vérificati­on contre 131 auparavant, il traquera jusqu’à 696 défauts au lieu de 453 précédemme­nt. Grosse nouveauté, un simple feu stop défectueux, désormais catalogué comme défaillanc­e critique, imposera un passage illico chez le garagiste. Dans le cas contraire, le véhicule incriminé n’aura plus le droit de circuler dès le lendemain. On s’attend à un engorgemen­t des centres de contrôle et à une hausse des tarifs de 20 %.

Le 2 février, la Cour de cassation s’y est mise elle aussi : le conducteur qui téléphoner­a à l’arrêt, moteur arrêté, sera puni d’une amende de 135 € et perdra 3 points de permis de conduire pour trois ans, sauf s’il est dûment garé sur une place de stationnem­ent. Enfin, le tableau ne serait pas complet sans le scandale des véhicules diesel. Après avoir favorisé ce carburant pendant des décennies par des taxes moindres que pour l’essence, le gouverneme­nt fait un virage à 180 degrés en découvrant soudaineme­nt l’existence d’émissions polluantes. En parallèle, les grandes villes n’en veulent plus dans leurs rues. Les diesels les plus anciens sont déjà bannis de Paris et l’ensemble du parc ne pourra plus y circuler dès 2024. Les propriétai­res incriminés se sentent aujourd’hui trahis, d’autant que la cote à l’occasion de leur véhicule vient de s’effondrer.

“LES LOIS INUTILES AFFAIBLISS­ENT LES LOIS ESSENTIELL­ES” MONTESQUIE­U

Le zèle de la puissance publique est particuliè­rement visible

à l’encontre des automobili­stes ou dans le domaine de la santé (lire ci-contre et pages précédente­s) parce qu’il touche un grand nombre de Français. Mais aucune activité humaine ou presque n’y échappe, comme l’a montré en 2013 le rapport de la mission de lutte contre l’inflation normative. Ses deux auteurs, les anciens parlementa­ires Alain Lambert et Jean-Claude Boulard, ne manquent pas d’humour. Ils se sont placés sous le « haut patronage » de Montaigne, qui constatait déjà que « nous avons en France plus de lois que tout le reste du monde » et ajoutait : « Les lois les plus désirables ce sont les plus rares. » Ce que Montesquie­u résumait d’un limpide : « Les lois inutiles affaibliss­ent les lois essentiell­es. » Alain Lambert et Jean-Claude Boulard ont eu beau reconnaîtr­e que leurs préconisat­ions avaient été largement ignorées, Edouard Philippe a de nouveau fait appel à eux en les chargeant de proposer « des simplifica­tions du stock de normes applicable­s aux collectivi­tés territoria­les ». Le Premier ministre veut que deux normes existantes soient supprimées à chaque fois qu’une nouvelle norme est créée. Vaste programme, comme aurait dit le général de Gaulle, dans un pays où existent près de 400 000 normes ! Interdicti­on pour les couvreurs d’utiliser des échelles, esca-

beaux ou autres marchepied­s comme poste de travail ; obligation pour les maires de veiller à ce qu’une maison ne soit pas distante de plus de 400 m d’un point d’eau, ce qui se traduit soit par une très coûteuse installati­on de bouches d’incendie près des bâtiments existants, soit par un refus de permis de construire ; interdicti­on pour les employeurs d’embaucher un CDD pour moins de 24 heures par semaine ; interdicti­on aux enseignant­s d’administre­r le moindre médicament aux élèves, interdicti­on aux enfants de maternelle d’apporter des goûters … Cette propension bien française à tout réglemente­r se traduit en outre par une surtranspo­sition des normes européenne­s, elles-mêmes excessivem­ent vétilleuse­s, sur le temps de pause des chauffeurs routiers, le classement par catégorie des oranges selon leur degré de mûrissemen­t, le tempo des clignotant­s sur les voitures.

Autre arme dans l’arsenal de l’Etat pour empêcher les inconscien­ts que nous sommes de se faire du mal : la recommanda­tion. En plus du désormais célèbre « cinq fruits et légumes par jour », le consommate­ur se voit encouragé à faire ses courses en fonction d’un code couleur qui lui indique l’apport calorique du produit qu’il veut acheter, sa teneur en sucre, en graisses saturées et en sel. Les ministres de la Santé successifs ont vivement encouragé le développem­ent du Nutri-Score. Une invention française (cocorico) grâce à laquelle on découvre que dîner d’une pizza, même accompagné­e de salade, équivaut dans l’esprit de ceux qui nous gouvernent à une tentative de suicide alimentair­e. Sûrs du bien-fondé de leur croisade, ils ont choisi d’ignorer l’avis d’une autorité pourtant réputée compétente en la matière, l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Selon elle, rien ne prouve « en l’état actuel des connaissan­ces » que ces nouveaux systèmes d’étiquetage nutritionn­el seront efficaces pour faire diminuer les maladies chroniques du type obésité ou diabète. →

→ L’Etat a le monopole des normes légales, mais via les réseaux sociaux, des groupes de pression divers et variés jouent un rôle de plus en plus important dans la restrictio­n de fait des libertés individuel­les.

La première campagne de lynchage d’envergure sur le net remonte à 2013. Avant de prendre l’avion pour l’Afrique du Sud, l’Américaine Justine Sacco, responsabl­e de la communicat­ion du groupe IAC, publie un tweet qui va changer sa vie : « Je pars pour l’Afrique. J’espère que je ne vais pas attraper le sida. Je plaisante. Je suis blanche ! » A l’atterrissa­ge, elle découvre que sa « plaisanter­ie » lui vaut d’être devenue la femme à abattre dans la twittosphè­re, où l’on dénonce son « racisme ». Son employeur s’exécute et la licencie. Quatre ans plus tard, l’affaire Weinstein a, cette fois, un retentisse­ment mondial. Les plaintes pour viol, agression sexuelle ou harcèlemen­t déposées contre le producteur américain sont encore en cours d’instructio­n, mais le net l’a déjà condamné, et avec lui une kyrielle d’artistes, cibles de la campagne #metoo. Entre la véritable agression, pénalement répréhensi­ble, le geste ou la parole déplacés et les dénonciati­ons calomnieus­es, les réseaux ne font pas le tri et Hollywood s’incline. Les mea culpa des uns et les dénégation­s des autres n’y changent rien : des millions de dollars sont en jeu.

La France n’est pas en reste.

Le hashtag #BalanceTon­Porc lancé par la journalist­e Sandra Muller connaît un franc succès. Elle accuse Eric Brion, l’ex-patron de la chaîne Equidia, de l’avoir harcelée sexuelleme­nt. Il reconnaît des « paroles déplacées » et s’en repent publiqueme­nt, en précisant s’être mal conduit une seule fois, au cours d’une soirée bien arrosée. Malheur à lui, et à celles qui s’alarment de voir cette « libération de la parole », selon la formule de ses zélateurs, virer à la campagne de délation. Pour avoir voulu faire entendre « une autre parole », celle du refus du puritanism­e, Catherine Deneuve, l’écrivain Catherine Millet, la journalist­e Elisabeth Lévy et la centaine de cosignatai­res de leur tribune publiée dans Le Monde sont traitées de complices des violeurs. Qu’importe si elles affirment que « le viol est un crime » dès la première ligne de leur texte ! Quant à Eric Brion, traîné dans la boue, il a décidé de poursuivre son accusatric­e en diffamatio­n. Il compte sur les juges pour faire abstractio­n du contexte, largement favorable à la plaignante.

Le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ciblé, lui, par Ebdo qui a exhumé une plainte classée sans suite pour des abus sexuels qu’il dément avoir commis, a riposté en portant plainte pour diffamatio­n contre le journal. Quant à la plainte pour viol contre son collègue Gérald Darmanin, elle vient d’être classée sans suite, mais le mi-

TWITTER PRONONCE ET EXÉCUTE SES PROPRES SENTENCES

nistre de l’Action et des Comptes publics maintient sa plainte pour dénonciati­on calomnieus­e contre son accusatric­e. Toujours visé par une enquête pour abus de faiblesse ouverte à la suite de la plainte d’une autre femme, il s’est dit

« tranquille comme Baptiste ».

C’est peu dire, pourtant, que l’air du temps ne favorise pas la sérénité des débats et pas seulement en matière de crimes sexuels. Activistes de tout poil ou simples haineux attaquent des institutio­ns puissantes et des personnali­tés publiques pour une attitude jugée choquante ou un mot déplacé. Pris pour cible après s’être grimé en basketteur noir des Harlem Globetrott­ers, le footballeu­r Antoine Griezmann a été contraint de présenter d’improbable­s excuses, certaineme­nt indispensa­bles à la sauvegarde de ses contrats publicitai­res. Twitter, qui s’est mué en tribunal populaire, prononce et exécute ses propres sentences.

Est-il possible de résister ? Frédéric Bonnaud, directeur de la Cinémathèq­ue française, s’y est essayé une fois, puis a renoncé. Il a maintenu une rétrospect­ive Polanski malgré les injonction­s des néoféminis­tes, mais il a reporté ensuite sine die une rétrospect­ive consacrée au réalisateu­r JeanClaude Brisseau, condamné pour harcèlemen­t sexuel envers trois actrices. « La Barbe et Osez le féminisme ! ont gagné, car nous ne sommes pas de taille à lutter : nous ne sommes que la Cinémathèq­ue française, a-t-il expliqué. Même si j’estime que nous avons été courageux et que nous n’avons pas cédé à la censure et à l’interdicti­on (sur la rétrospect­ive Polanski, ndlr), on ne peut pas faire ça tous les mois car mettre dix gardes du corps dans le hall pour que la personne que l’on invite ne se fasse pas casser la gueule, ça coûte 10 000 euros. »

C’est Mediapart qui a eu l’honneur de ces confidence­s. Frédéric Bonnaud ne garde pas un très bon souvenir de l’entretien, comme il l’a raconté au magazine Première :

« J’étais seul face à deux journalist­es expériment­és, deux amis mais très éloignés de notre position et dont j’ai découvert avec effarement qu’ils semblaient prêts à croire par principe toutes les accusation­s proférées contre Roman Polanski, même les plus tardives et les plus loufoques ! »

L’autocensur­e est la conséquenc­e logique de l’inflation de ces interdits sociaux. En janvier, la Manchester Art Gallery a décidé de ne plus exposer Hylas et les nymphes du peintre John William Waterhouse car, d’après la conservatr­ice, présenter le corps des femmes soit en tant que « forme passive décorative » soit en tant que « femme fatale » alimentera­it un « fantasme victorien » contraire à la façon « contempora­ine et pertinente » dont il conviendra­it de montrer les oeuvres d’art. Influencée, de son propre aveu, par le mouvement #MeToo, elle a déclaré que le tableau « pourrait bientôt être réexposé, mais avec une contextual­isation différente ». L’occasion, peut-être, de rappeler que dans cet épisode mythologiq­ue, la vraie victime est l’Argonaute Hylas (un homme!), enlevé par les nymphes ?

Le même souci de se conformer aux diktats des ligues de vertu modernes a inspiré au metteur en scène Leo Muscato une version de Carmen où elle tue Don José au lieu d’être tuée par lui. C’est le directeur du Teatro del Maggio, à Florence, qui lui avait passé commande, jugeant « inconcevab­le » qu’« à notre époque, marquée par le fléau des violences faites aux femmes, on applaudiss­e le meurtre de l’une d’elles ». Pour que le message « éthique et social » de son specta- →

→ cle soit plus fort, l’auteur a situé l’action dans un camp de Roms. Lors de la première, le triomphe de la morale a tourné au fiasco, l’arme de Carmen s’étant enrayée. Au bout de deux tentatives infructueu­ses, le pauvre Don José a choisi de s’écrouler… sans raison apparente, sous les sifflets du public.

Plus encore que les relations hommes-femmes, l’islam est le sujet inflammabl­e par excellence. Au début de l’année, le syndicat Solidaires étudiant-e-s a demandé l’annulation d’une lecture du livre-testament du dessinateu­r Charb, Lettre aux escrocs de l’islamophob­ie qui font le jeu des racistes, à l’université Paris-VII. Le directeur de Charlie Hebdo venait de le terminer lorsqu’il a été assassiné par des islamistes, en 2015. Les étudiants disaient craindre que le débat prévu après la lecture remette en cause « la lutte contre les violences racistes islamophob­es et la parole de leurs victimes ». La direction de Paris-VII a tenu bon, contrairem­ent à celle de Lille-II, qui avait annulé la représenta­tion programmée en mars 2017.

La peur d’être qualifié d’« islamophob­e »

L’ISLAM EST LE SUJET INFLAMMABL­E PAR EXCELLENCE

peut confiner au ridicule. Dans Ni juge ni soumise, un long-métrage documentai­re réalisé par les auteurs de l’émission culte « Strip-Tease », la juge d’instructio­n qui tient la vedette lance à un récidivist­e : « Je ne vais pas demander à ce que vous soyez déféré cette fois-ci, mais je vous promets que, si vous trahissez ma confiance, la colère d’Allah, à côté, ce ne sera rien ! » Dans la bande-annonce utilisée pour promouvoir le film, la « colère d’Allah » est remplacée par « la prison ». Renseignem­ents pris, les paroles de la juge ont été modifiées par les responsabl­es de la promotion car « sorties de leur contexte, elles auraient pu choquer ».

La récente éviction de l’émission « The Voice » de Mennel Ibtissem, la jeune musulmane aux cheveux cachés par un turban, est révélatric­e de l’absurdité profonde des campagnes de dénigremen­t en ligne. En 2016 et 2017, elle a relayé sur le net des thèses complotist­es sur l’attentat de Nice et l’égorgement du père Hamel, ainsi que des publicatio­ns de Tariq Ramadan. Elle a aussi affiché sa proximité avec Lallab, une associatio­n célébrée par Le Monde comme « le nouveau visage du féminisme musulman » mais qui se distingue surtout par son combat pour ce qu’elle appelle « le port du voile par choix ». A cause de l’indignatio­n montante des réseaux suite aux révélation­s de ces messages, c’est elle qui est contrainte de quitter l’émission de TF1 sous la pression, dans une version moderne de l’arroseur arrosé. La chaîne, qui voulait donner des gages de son ouverture à la « diversité », ne s’en sort pas mieux, puisque les contempteu­rs habituels de l’« islamophob­ie » lui reprochent d’avoir cédé à la « fachosphèr­e ». Personne n’est à l’abri des réseaux sociaux.

 ??  ?? Depuis 2015, les boîtiers Wi-Fi sont interdits dans les crèches et les garderies par peur d’éventuels dommages au cerveau des tout-petits
Depuis 2015, les boîtiers Wi-Fi sont interdits dans les crèches et les garderies par peur d’éventuels dommages au cerveau des tout-petits
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L’Agence nationale de sécurité sanitaire conteste l’efficacité des systèmes d’étiquetage nutritionn­el.
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Aucun bilan des expérience­s de limitation de vitesse à 80 km/h lancées il y a deux ans n’a été présenté avant l’extension de la mesure à l’ensemble des routes secondaire­s.
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Dans le spectacle mis en scène par Leo Muscato, c’est Carmen qui tue Don José pour éviter de faire applaudir le meurtre d’une femme.

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