Le Figaro Magazine

FRANCK RIESTER

- C. M.

Dans quelques jours, le parti créé par Franck Riester va enfin pouvoir faire entrer des cotisation­s ! Lancé l’année dernière, Agir, la droite constructi­ve attend toujours l’agrément de la Commission des comptes de campagne ! Dès qu’elle aura donné le feu vert, le mouvement pourra encaisser les cotisation­s des élus, lancer une campagne d’adhésion, louer des locaux, bref, mener la vie d’un vrai parti politique. La start-up est prête, même si ses fondateurs reconnaiss­ent que « l’espace politique n’est pas très grand pour l’instant », entre La République en marche de Castaner, l’UDI de Lagarde voire Les Républicai­ns de Wauquiez. Car Franck Riester place son parti résolument à droite.

« Une droite sociale, libérale et européenne », même s’il reconnaît être « en phase avec beaucoup de mesures défendues par Emmanuel Macron ».

Franck Riester a des contacts réguliers avec Edouard Philippe à Matignon ou Bruno Le Maire à Bercy et aura bientôt un rendez-vous à l’Elysée. Car la start-up Agir doit trancher quelques débats d’ici à son congrès fondateur prévu en mai-juin. Premier d’entre eux : les Constructi­fs d’Agir doivent-ils s’allier pour les élections européenne­s à LREM ou composer une liste distincte avec l’UDI ? Dans la structurat­ion du parti, faut-il conserver la direction collégiale ou créer un poste de président qui permettrai­t de mieux identifier le mouvement, mais pourrait créer des tensions entre les prétendant­s ? Franck Riester et ses amis vont devoir rapidement résoudre ces questions s’ils veulent que la création de leur parti soit « un pari gagnant ».

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