LA SEMAINE ANGLAISE
Le prince Harry se marie. Mais n’oublions pas Twiggy et Kate Moss !
La semaine prochaine, la famille royale anglaise envahit les écrans. Stéphane Bern a intérêt à être en forme. Mardi sur France 2, double ration de Secrets d’Histoire. A 20 h 55, portrait du fiston, à 22 h 50, de la maman. Pardon : de S.A.R. le prince de Galles, puis de Sa Majesté la reine Elisabeth. Puis, samedi 19, le mariage du fils cadet du premier. Comme souvent, c’est en marge que se passe le plus intéressant. Ainsi peut-on voir sur la chaîne Histoire un bon documentaire racontant le « swinging London » et le visage qui le représente : celui de Twiggy. Bien avant Kate Moss, Lesley Hornby fut la brindille, d’où Twiggy. 1,72 m, 41 kg, androgyne, elle a 16 ans quand, par hasard, une rédactrice de mode la repère. Du jour au lendemain, elle est célèbre dans le monde entier. De 1966 à 1970 – année où, à 20 ans, elle prend sa retraite de mannequin –, elle symbolise la prise de pouvoir artistique, vestimentaire et musicale d’une jeunesse qui, sans rien contester, et avec le plus parfait naturel, fait sa révolution.
On voit témoigner stylistes, plasticiens, photographes, musiciens, éditrices de mode, tous acteurs de ces années-là. Mais aussi Twiggy aujourd’hui, adorable, drôle et maligne. Que puissent, comme en Angleterre, cohabiter excentricité et majesté, les Français ont du mal à le comprendre. Voilà pourquoi il faut sans cesse le leur expliquer. Notamment par la télévision. Twiggy, le visage des années 60, de Philip Priestley, Histoire, vendredi 18 mai à 20 h 40.