Le Figaro Magazine

SPECTACLES ROYAUX

Cette nouvelle édition du Mois Molière, organisée à Versailles, offre encore cette année une programmat­ion séduisante et variée.

- Pierre de Boishue

C’est une fête populaire dont le succès ne se dément pas ! Sous l’impulsion du maire de Versailles, François de Mazières, qui a créé l’événement en 1996, quelque 100 000 visiteurs se pressent chaque année dans les rues de la cité royale afin d’applaudir de nombreux artistes. Cette 23e édition, où sont programmée­s jusqu’au 1er juillet quelque 350 représenta­tions, apparaît déjà à mi-parcours comme une vraie réussite. Un engouement qui s’explique par la beauté des lieux (Grande Ecurie du château, Théâtre Montansier, jardins et places majestueux…), la grande variété de la programmat­ion (classique et contempora­ine) et l’originalit­é des compagnies. Parmi les rendez-vous attendus ce dimanche : une création « Molière 2018 » intitulée Les Grands Rôles et donnée par la troupe Les Mauvais Elèves conduite par Shirley et Dino, et Arius et L’Enfer, écrites par notre critique de théâtre Jean-Luc Jeener, qui endossera également le 24 juin son costume de metteur en scène avec Petit Eyolf d’Ibsen. Place aussi à Emmanuel Besnault qui dirige la compagnie L’Eternel Eté dans Les Fourberies de Scapin (le 19 juin), ou à Anne Delbée qui séduira encore avec sa version d’Andromaque (le 22 juin). Bref, la passion n’est pas près de retomber jusqu’à la fin de ce festival où se multiplien­t les échanges entre des comédiens soucieux de faire partager leur art et des spectateur­s issus de toutes les génération­s et venus de toutes les régions. Ultime atout : la plupart des spectacles sont en entrée libre. Qui dit mieux ?

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