Le Figaro Magazine

BORDEAUX, VILLE OUVERTE

Albane, Colin et leurs trois enfants, installés à Bordeaux depuis 5 ans.

- Propos recueillis par G. E.

Nous nous sommes rencontrés à Madrid. Nous voulions passer par Paris pour lancer nos carrières. Je suis avocate dans l’immobilier et mon mari, investisse­ur immobilier. Nous avons pu nous constituer un réseau. Notre famille s’est agrandie avec la naissance de deux enfants. À quatre dans 50 m², nous nous sommes vite trouvés à l’étroit. Nous avons adoré Paris mais, avec mon mari, originaire de Marseille, nous avons appris à faire du vélo à la campagne. Nous souhaition­s offrir à nos enfants une meilleure qualité de vie. Nous avons choisi Bordeaux parce que c’est une ville dynamique d’où nous pouvons nous échapper facilement le week-end. En vingt minutes, vous êtes à la campagne et en quarante-cinq minutes, au bord de l’eau. Dans un premier temps, je me suis installée, en 2015, avec nos deux enfants (8 et 6 ans aujourd’hui, un troisième est né en 2017) et mon mari, qui travaille toujours à Paris, nous a rejoints les week-ends puis définitive­ment. C’est l’autre avantage de Bordeaux : la ville n’est plus qu’à deux heures en TGV de la capitale. Ce qui nous a permis de continuer de travailler à Paris et de faire l’aller-retour dans la journée. Grâce aux Parisiens, Bordeaux est une ville plus ouverte. D’où son surnom de « petit Paris ». Quand on a grandi à Bordeaux, comme moi, on y revient toujours. C’est comme un aimant. À Bordeaux, nos soirées ressemblen­t à des week-ends. Et nos week-ends ressemblen­t à des vacances. »

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Albane et Colin se partagent entre Paris et Bordeaux.
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