MODE et la bonne mesure de Julien Scavini
Conseils et bons plans pour enfourcher son vélo tout en se protégeant des éléments.
Les Français, toutes générations confondues, sont de plus en plus nombreux à adopter le vélo pour leurs trajets urbains. Modèle traditionnel ou à assistance électrique, de route ou de ville, à pignon fixe ou à vitesses… À chacun de choisir en fonction de ses besoins. Mais quel que soit l’engin, il convient de s’équiper correctement pour affronter les éléments, particulièrement en période hivernale. L’objectif est simple : rester au chaud et au sec, sans renoncer au confort, et surtout, en étant visible des autres usagers de la route.
SOUS-CASQUES EN POLAIRE
La méthode la plus efficace est celle dite « de l’oignon », soit l’accumulation de couches isolantes pouvant s’ôter ou s’ajouter suivant les variations météorologiques. En haut, partie du corps la plus exposée, le cycliste privilégiera le port d’un teeshirt en laine mérinos : très fin, il présente l’avantage d’être thermorégulateur et antiodeur, et fera office de tricot de corps sous votre tenue professionnelle ou civile. Par-dessus, il est recommandé d’endosser des vêtements isolants, aux détails réfléchissants ou aux couleurs vives pour plus de visibilité sur les pistes cyclables : doudoune Hugo Boss (3), sans manches renvoyant la lumière (299 €). Pour les journées plus clémentes, opter pour une parka couvrante Urban Circus (4), à empiècements réfléchissants (225 €) ou un coupe-vent coloré Café du Cycliste (1), adapté à la pratique du vélo, à membrane respirante et de couleur orange (275 €).
En bas, le système de couches vaut toujours. Sous le pantalon, un caleçon long préserve de l’hypothermie. Dessus, en cas de pluie, un surpantalon, chez les marques de sport (Décathlon en tête), vous gardera au sec et pourra être retiré une fois à destination… tout en restant décent. Côté souliers, il suffit d’une paire confortable et, surtout, résistante aux frottements des pédales.
Last but not least, protégez les extrémités du corps, sensibles au froid. Sachez que les équipementiers fabriquent tous des sous-casques en polaire réchauffant les oreilles sans altérer la protection de ce dernier. Reste les mains, grandement mises à contribution, notamment pour le freinage. Le must ? Des gants chauffants, comme ceux de Tucano Urbano (2). Intégrant une batterie à l’autonomie de quatre heures et imperméables, les modèles Feel Warm (environ 136 €) sont compatibles avec les écrans tactiles… ce qui est fort utile pour consulter son GPS.