Une ligne à suivre
J’habite Paris depuis toujours. Je suis un usager régulier de la ligne 9 du métro qui m’emmène de mon domicile (au Trocadéro) à mon travail (à quelques pas de la station Miromesnil). Autant dire que j’ai été amusé de découvrir la nouvelle de Patrice Leconte (publiée dans notre dernier numéro, NDLR), titrée Les Sardines du métro. « Enfin quelqu’un qui sait ce que je vis au quotidien », me suis-je dit à la lecture de cette scène de la vie parisienne relatant la rencontre savoureuse, dans une rame bondée, d’un homme amer et d’une étudiante pleine d’optimisme.
« Puisque c’est toujours mieux avant, profitez bien de maintenant, parce que plus tard, ce sera pire », lance la jeune femme à son interlocuteur, dans un de ces aphorismes dont l’auteur a le secret. Maxime à méditer. Guy Vidal (Courriel)