UNE DÉGUSTATION IMMERSIVE D’EXCEPTION
À l’approche des fêtes de fin d’année, Krug dévoile ses Échappées Culinaires avec un format de dégustation immersive totalement inédit. La prestigieuse maison de champagne propose de découvrir pour la première fois chez soi Krug Grande Cuvée 169 ème Édition grâce à une box gastronomique et musicale.
Une expérience multi-sensorielle vibrante en édition très limitée.
QUAND L’OUÏE ET LE GOÛT S’ACCORDENT
Saviez-vous que l’écoute d’une
mélodie pouvait modifier votre perception des arômes du champagne ? Une étude récente de l’université d’Oxford a révélé l’influence de ce que nous entendons sur ce que nous savourons. La
musique apporte ainsi une nouvelle dimension à la dégustation. Consciente de l’importance d’une telle découverte, la maison Krug a fait appel à l’Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique – musique) afin que les vins récoltés dans chaque parcelle
soient illustrés par des sons. Chaque cuvée de champagne Krug peut alors s’accorder différemment aux notes d’une mélodie. La musique est résolument ancrée dans l’ADN de Krug. En effet, la maison champenoise crée ses cuvées comme un musicien compose une partition. Avec le comité de dégustation, la cheffe de caves Julie Cavil auditionne individuellement chaque parcelle – 400 vins à sa disposition – pour composer les champagnes Krug.
Chacun des champagnes peut ainsi être perçu comme une allégorie musicale. Krug Grande Cuvée est un orchestre, où 120 vins en moyenne jouent ensemble une partition harmonieuse. Le Millésime est un quartet, composé de quelques vins, qui retranscrit la mélodie de l’année. Les Clos du Mesnil et d’Ambonnay sont des solistes, qui expriment le
chant d’une seule et même parcelle.
LAISSEZ-VOUS GUIDER…
Avec Les Échappées Culinaires, Krug présente des dégustations musicales 100 % immersives qui stimulent les sens et révèlent de nouvelles facettes du champagne. Pour cette quatrième édition, l’expérience se réinvente au format digital, l’occasion d’apprécier ce moment singulier à la maison à travers un élégant coffret contenant tout le nécessaire pour vivre l’expérience à deux dans un contexte privilégié. Le QR Code
intégré dans la box donne accès à une dégustation musicale orchestrée par Olivier Krug, représentant de la sixième génération. Krug Grande Cuvée 169ème Édition s’accompagne ainsi de trois produits d’épicerie fine signés Maison Julhès Paris, des accords spécialement pensés pour révéler la fraîcheur, la générosité et le paradoxe de cette nouvelle cuvée de prestige.
KRUG GRANDE CUVÉE 169ÈME ÉDITION, UNE DIVINE SYMPHONIE
Avec Krug Grande Cuvée, l’illustre maison perpétue le rêve de son fondateur, Joseph Krug : créer chaque année la plus généreuse expression du champagne, indépendamment des aléas climatiques. Une prouesse sans cesse renouvelée. Cette 169ème Édition résulte de l’assemblage de 146 vins, issus de 11 années différentes, autant de membres
d’un orchestre jouant en parfaite harmonie. Après sept années de repos, Krug Grande Cuvée 169ème Édition s’apprête à révéler
son caractère et son élégance le temps d’une dégustation musicale unique
en son genre.
Box gastronomique et musicale Krug
pour deux personnes, comprenant une bouteille de Krug Grande
Cuvée 169ème Édition, deux verres, ainsi qu’une sélection de produits de la Maison Julhès Paris. Prix indicatif : 295 €. Disponible sur le site. www.millesima.fr à partir du 9 novembre 2021.
L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
La couleur, le toucher de bouche, l’ouïe avec le crépitement des bulles…
C’est subjectif, c’est intuitif, c’est l’inconscient qui parle
d’Yquem, en passant par Lafite-Rothschild, mais également Roederer, Dom Pérignon Mumm ou Perrier-Jouët, il atteste, dans certains champagnes, cet arôme parmi la trentaine répertoriés pour l’univers floral. La Carte des arômes des vins de champagne établie par le Civc (Comité interprofessionnel du vin de champagne) est très précise sur ce point. Durant les trois phases d’élaboration d’un champagne – jeunesse, maturité, plénitude –, la rose est clairement associée à « l’éclat de la jeunesse » (deux/trois ans) d’un pinot noir, à sa structure charpentée. Les fleurs blanches – chèvrefeuille, aubépine, acacia, fleur d’oranger ou jasmin – plus caractéristiques de la minéralité, la vivacité et la délicatesse du chardonnay.
Alexandre Schmitt insiste sur les différences entre « la rose fraîche du petit matin et celle de fin de journée ». Il rappelle également que « les odeurs florales ne sont pas les plus faciles à percevoir ». Dans le monde olfactif, ce sont même des impressions underneath. Par en dessous.
« Je vais vous donner une clé », dit Alexandre Schmitt
Narcisses, roses, romarin et iris noir semblent aussi précieux que la boisson d’un extraordinaire vermeil
pour nous aider. « Le chardonnay et le pinot noir sont les deux grands cépages du champagne. En général, le pinot évoque la framboise qui, dans sa construction moléculaire, se découpe en sept ou huit notes florales telles que la rose, le lilas, éventuellement, la pivoine, la violette… Tous les arômes se déstructurent. Quand nous visualisons la framboise, il faut la décrire le plus précisément avec ce qu’on y associe. Il y a, bien sûr, une approche technique, et les grands techniciens que sont les chefs de cave rationalisent les arômes en essayant de rester objectifs. Mais il y a aussi une perception plus lyrique ou plus “syncrétique” qui fait appel à nos émotions.»
Ce que Caroline Latrive, chef de cave chez Ayala, nomme « notre madeleine de Proust personnelle ». Lors d’une dégustation, fermez les yeux, concentrez-vous. « Quel est le premier flash qui vous vient ? Il fait forcément écho à un souvenir. Plus ou moins lointain. La préparation d’une brioche avec votre grand-mère ? Une promenade dans un sous-bois, la mousse, les champignons ? S’agissant d’un champagne, les cinq sens sont stimulés », explique la talentueuse oenologue en insistant sur la fermentation en cuve inox pour préserver les arômes primaires. Ceux qui s’approchent au plus près de l’expression du terroir, de la fugacité des notes florales et de la fraîcheur d’un blanc de blancs mis à l’honneur par Ayala. « La couleur, le toucher de bouche, l’ouïe avec le crépitement festif des bulles… C’est subjectif, c’est intuitif, c’est l’inconscient qui parle. Mais c’est ce qui fait le charme d’une dégustation. » Ce qu’elle appelle « le meilleur mariage entre la grande palette de couleurs et d’arômes ». Des noces transfigurées par les mots. « Savoir parler du vin, c’est aller toujours plus loin, toujours plus haut, s’aventurer le plus précisément possible et au plus près de soi. Dans le luxe, si vous voulez promouvoir un champagne, ça passe par la langue », affirme sans ambages Alexandre Schmitt. Les séminaires d’olfaction qu’il a créés nourrissent cette ambition. Mettre en mots « le pouvoir d’évocation et la dimension sentimentale des odeurs ».
Deux roses Dans le long col D’une flûte
Est-ce en mémoire des jours heureux passés en compagnie de sa muse, Méry Laurent, que le peintre Édouard Manet réalise en 1882 Roses dans un verre à champagne
pour le lui offrir ? Deux roses largement épanouies, l’une jaune, l’autre rouge, regroupées dans le long col d’une flûte. Sans plus de décor.
Manet aurait pu choisir n’importe quel contenant. La peinture regorge de compositions d’oeillets, jonquilles, tulipes arrangées avec naturel dans une cruche ou un verre d’eau plus ou moins évasé. Elles ont un charme fou.
Dans les années 1930, André Derain. Ses deux roses, rose et jaune, également très épanouies. Contrairement, à son prédécesseur, Édouard Manet, qui avait entremêlé les
___u
tiges dans le col étroit d’une flûte qui les
Entre les roses, les fruits et le champagne au garde-à-vous, l’équation semble parfaitement naturelle
maintenait ensemble, Derain doit écarter ses fleurs pour assurer l’équilibre du verre à pied au buvant trop large et cheminée trop courte pour ces longues branches qui manqueraient de tout renverser.
Signée du Flamand Jan Brueghel le Jeune (1601-1678), une Nature morte avec fleurs dans un verre (vers 1625) joue aussi sur la sobriété et sur l’équilibre fait d’un rien. Un seul oeillet blanc, quelques jacinthes sauvages bleu et blanc, un narcisse autour duquel volette un papillon, des feuillages. Ce bouquet des champs a été composé dans un verre à eau. C’est simple, délicat. Nous sommes loin de la pièce montée végétale étagée dans une jarre de terre cuite, tout en profusion gigantesque et protubérances, ce bouquet est le premier peint par Brueghel l’Ancien, dit de Velours en 1603. La disposition est frontale comme souvent chez les peintres nordiques. Ainsi, cette Nature morte aux fleurs (1611) de Clara Peeters. Rare femme peintre, au XVIIe, à Anvers, elle utilise une petite cruche en porcelaine blanche pour rehausser un assortiment champêtre. Narcisses, roses, romarin et iris noir semblent aussi précieux que la boisson d’un extraordinaire vermeil qui remplit de sa superbe un verre effilé à la manière d’une flûte et au pied recouvert d’or. Au second plan du tableau, cet éclat rouge vif attire irrésistiblement le regard. Serait-ce un champagne de saignée ?
Des peintres De l’ombre
L’un de ces vins « qui raniment les amants, les rendent joyeux et gais », s’enflammait sir George Etherege en 1776. Ne divaguons pas. Si le grand vin blond d’Épernay qui « pique la langue », « mousse et donne de l’esprit » est à la mode parmi les dandys anglais de la cour de Charles II exilé en France sous la dictature de Cromwell, avant que ces jeunes aristocrates repartent tous pour Londres en 1660 avec le vin effervescent, la naissance du champagne n’a pas encore eu lieu. Qu’on l’attribue à tort ou à raison au moine bénédictin dom Pierre Pérignon en 1668, ce n’est pas encore attesté à l’époque de Clara Peeters. D’autant moins à Anvers, où elle s’est fait une réputation auprès des notables pour vanter leur prospérité par le biais des richesses de leur table. Clara Peeters est une autodidacte, comme la plupart des artistes féminines de cette période. Toutes sont des peintres de l’ombre qui peinent à faire reconnaître leur identité, sans parler de leur talent.
Mais dès l’âge de 20 ans, Mlle Peeters s’est illustrée dans le
___u domaine des natures mortes « gastronomiques ». Ses
Elle est normande, cultivée. Il est botaniste et se targue d’idées très arrêtées sur l’élaboration du champagne. Ils sont amoureux
commanditaires sont opulents, leur assiette est riche. Clara Peeters sublime l’abondance. Elle rehausse le luxe de la vaisselle d’argent et d’étain par des jeux de lumière et des mises en scène raffinées où chaque objet est minutieusement disposé. Coupes, vases, plats et aiguières servent d’écrin et de faire-valoir aux aliments. Qu’ils soient miche de pain, morceau de fromage, fragile monticule de gros sel, gibier, motte de beurre, artichaut coupé en deux, fruits secs ou cerises éparses… Les yeux ne savent plus où se tourner. De là à imaginer l’un des joyeux buveurs du Hollandais Franz Hals (1580/83-1666) prendre place pour lever le coude. D’ailleurs pourquoi pas ? Frans Hals a peint devant l’un des convives à collerette et habit noir du Banquet des officiers du corps des archers de Saint-George (1616), une flûte aussi colorée que celle qui se trouve sur la table fleurie de Clara Peeters.
Mais revenons à Manet et à son charmant tableau, l’un ___u des plus intimistes du peintre. Si l’on se souvient