Antoine de Chemellier
Le couteau suisse d’éric Ciotti
Pour son stage de fin d’études à Sciences Po lyon, en 2013, Antoine de Chemellier avait choisi Force républicaine, le mouvement de François Fillon. Son maître de stage était Patrick Stefanini. Quatre ans plus tard, alors que le jeune homme, diplômé d’heC, travaillait chez lVmh à Bruxelles, c’est « dans les couloirs » du QG de campagne de l’ex-candidat de la droite qu’il a rencontré Éric Ciotti. nullement découragé par la défaite de Fillon, il a quitté le monde de l’entreprise en 2018 pour rejoindre l’équipe des attachés parlementaires du député des Alpes-maritimes. tout s’est accéléré autour du 15 août dernier quand Ciotti a décidé de se lancer dans la primaire. À 31 ans, Antoine de
Chemellier fait partie du cercle rapproché des bénévoles qui ont accepté de consacrer leur temps libre au candidat. les deux premiers objectifs de ce staff, « où tout le monde est un peu couteau suisse », étaient d’« élargir la palette » des sujets sur lesquels l’ancien président des Alpes-maritimes, surtout connu pour son tropisme régalien, pouvait revendiquer sa compétence, et consolider ses réseaux au-delà de son département et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. en ce qui concerne la « palette », les propositions économiques d’Éric Ciotti ont teinté sa candidature d’une inspiration libérale qui suffit à le distinguer de ses rivaux – le passage par l’entreprise d’une partie de son équipe de campagne n’y est sans doute pas pour rien. Pour les réseaux, réponse le 4 décembre.