Le Figaro Magazine

LES ATOUTS DE LA CONCIERGER­IE

Gérer les réservatio­ns, faire l’accueil et le ménage sont énergivore­s. Moyennant 20 à 30 % de commission, des spécialist­es s’occupent de tout.

- Pascal Frasnetti

Grâce aux nombreuses plates-formes qui ont fleuri ces dernières années sur le web, tel Airbnb ou Abritel, il est facile de mettre son logement en location pour de courtes durées. Encore faut-il avoir suffisamme­nt de temps à y consacrer, entre la gestion des annonces, l’accueil des locataires et le ménage. C’est pourquoi, pour décharger le propriétai­re de tous ces tracas, des services de concierger­ie comme Lockey, HostnFly ou Welkeys se sont développés.

Ces services sont généraleme­nt sans engagement. Le client peut à tout moment décider de reprendre la gestion de son bien. Mais les concierges sont souvent sélectifs et réclament des logements bien situés, en bon état, bien meublés et équipés. Une fois cette étape passée, ils gèrent tout de A à Z, des photos à la création et la diffusion de l’annonce sur les sites de réservatio­n (Airbnb mais aussi Booking ou Abritel). Pour optimiser la rentabilit­é, certaines concierger­ies adaptent le tarif de location en fonction de divers critères (jour de la semaine, événements locaux, remplissag­e des propriétés voisines…).

Tout ceci a évidemment un coût, la plate-forme percevant de 20 à 30 % des revenus générés. Ces frais incluent la gestion des réservatio­ns et des échanges avec les voyageurs, l’accueil des hôtes et leur sortie, ainsi que le ménage voire, parfois, l’entretien du linge de maison.

ServiceS complément­aireS

Certaines plates-formes proposent des options payantes pour ajouter des services (bricolage, jardinage…) et mettent à dispositio­n un référent local (city manager ou account manager), qui peut répondre ou aider en cas de besoin, par exemple pour faire intervenir un artisan. Pour rassurer les propriétai­res, les concierger­ies demandent en général une caution au client, déblocable en cas de dégradatio­ns. Au-delà, elles peuvent également solliciter leur propre assurance (jusqu’à 2 500 € chez HostnFly, par exemple) ou faire appel à celle de la plateforme de location (protection jusqu’à 800 000 € sur Airbnb). Et la plupart des services proposent une applicatio­n mobile pour faire le point sur vos réservatio­ns et suivre l’évolution de vos revenus. Bien entendu, les revenus générés doivent être déclarés, au régime du microBIC ou du BIC réel (lire p. 114). En fin d’année, la plate-forme envoie un récapitula­tif des nuitées pour simplifier la déclaratio­n. Depuis 2020, les plates-formes de location transmette­nt automatiqu­ement les revenus générés à l’administra­tion fiscale. S’ils ne sont pas préremplis dans votre déclaratio­n fiscale, ils doivent être ajoutés.■

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France