LES ATOUTS DE LA CONCIERGERIE
Gérer les réservations, faire l’accueil et le ménage sont énergivores. Moyennant 20 à 30 % de commission, des spécialistes s’occupent de tout.
Grâce aux nombreuses plates-formes qui ont fleuri ces dernières années sur le web, tel Airbnb ou Abritel, il est facile de mettre son logement en location pour de courtes durées. Encore faut-il avoir suffisamment de temps à y consacrer, entre la gestion des annonces, l’accueil des locataires et le ménage. C’est pourquoi, pour décharger le propriétaire de tous ces tracas, des services de conciergerie comme Lockey, HostnFly ou Welkeys se sont développés.
Ces services sont généralement sans engagement. Le client peut à tout moment décider de reprendre la gestion de son bien. Mais les concierges sont souvent sélectifs et réclament des logements bien situés, en bon état, bien meublés et équipés. Une fois cette étape passée, ils gèrent tout de A à Z, des photos à la création et la diffusion de l’annonce sur les sites de réservation (Airbnb mais aussi Booking ou Abritel). Pour optimiser la rentabilité, certaines conciergeries adaptent le tarif de location en fonction de divers critères (jour de la semaine, événements locaux, remplissage des propriétés voisines…).
Tout ceci a évidemment un coût, la plate-forme percevant de 20 à 30 % des revenus générés. Ces frais incluent la gestion des réservations et des échanges avec les voyageurs, l’accueil des hôtes et leur sortie, ainsi que le ménage voire, parfois, l’entretien du linge de maison.
ServiceS complémentaireS
Certaines plates-formes proposent des options payantes pour ajouter des services (bricolage, jardinage…) et mettent à disposition un référent local (city manager ou account manager), qui peut répondre ou aider en cas de besoin, par exemple pour faire intervenir un artisan. Pour rassurer les propriétaires, les conciergeries demandent en général une caution au client, déblocable en cas de dégradations. Au-delà, elles peuvent également solliciter leur propre assurance (jusqu’à 2 500 € chez HostnFly, par exemple) ou faire appel à celle de la plateforme de location (protection jusqu’à 800 000 € sur Airbnb). Et la plupart des services proposent une application mobile pour faire le point sur vos réservations et suivre l’évolution de vos revenus. Bien entendu, les revenus générés doivent être déclarés, au régime du microBIC ou du BIC réel (lire p. 114). En fin d’année, la plate-forme envoie un récapitulatif des nuitées pour simplifier la déclaration. Depuis 2020, les plates-formes de location transmettent automatiquement les revenus générés à l’administration fiscale. S’ils ne sont pas préremplis dans votre déclaration fiscale, ils doivent être ajoutés.■