BIZZARRINI 5300 GT CORSA, LE PASSÉ RECOMPOSÉ
Relancée par le groupe Pegasus, la marque italienne commercialise 24 répliques de sa mythique berlinette de compétition née en 1963.
Limogé fin 1961 de chez Ferrari où il développait la fameuse 250 Gto, l’ingénieur Giotto Bizzarrini veut laver son honneur. Après avoir réalisé la 250 Breadvan pour le compte de Giovanni volpi di Misurata, propriétaire de la Scuderia Serenissima republica di venezia, il participe à la création de la marque AtS (Automobili turismo e Sport), puis conçoit une berlinette de sport pour renzo rivolta, un industriel italien qui a fait fortune avec la fabrication de réfrigérateurs. ce sera l’iso Grifo A3c, une berlinette racée dessinée par Giorgetto Giugiaro, réalisée par la carrozzeria Sports cars de Piero drogo, déclinée en deux versions L (Luxe) et c (compétition) et propulsée par un v8 chevrolet de plus de 5 litres de cylindrée. Sans doute un peu caractériel, Bizzarrini se brouille avec rivolta à l’été 1965 et se met à son compte. Les iso deviennent des
Bizzarrini 5300 Gt. entre-temps, l’ingénieur est entré dans l’histoire. Sa berlinette pilotée par régis Fraissinet et Jean de Mortemart termine à la 9e place et remporte sa catégorie aux 24 heures du Mans 1965. c’est la réplique exacte de cette voiture que la marque a décidé de commercialiser. Pour produire cette série de berlinette, Bizzarrini s’est appuyé sur les archives du constructeur comptant près de 1 000 plans et dessins techniques. Le châssis 022 victorieux a servi de modèle. chaque exemplaire est produit à la main dans les ateliers anglais. reposant sur un cadre tubulaire en acier respectant scrupuleusement la conception originelle, la carrosserie peut être commandée en matériaux composites ou en fibre de verre. dans ce cas, la Bizzarrini est conforme à l’annexe K de la FiA et peut prendre part à des compétitions historiques. Son tarif est fixé à 1 927 000 euros. Le prix de l’exception.