CINQ ALBUMS INDISPENSABLES
JOS VAN IMMERSEEL, LE CLAVECIN À PARIS AU XVIIIe SIÈCLE
L’école française, tant du côté de la facture que du répertoire, recèle de splendeurs, rassemblées ici dans un coffret bien anglé d’un interprète majeur – Jos Van Immerseel. C’est Marchand, Couperin, Rameau, La Forqueray, Duphly, Balbastre sur trois magnifiques instruments historiques (Hemsch, Ruckers/Taskin et Goujon/Swanen). Une magnifique porte d’entrée.
(Channel Classics/Outhere).
JUSTIN TAYLOR, BACH & L’ITALIE
Avec Jean-Luc Ho ou Chloé de Guillebon et bien sûr Justin Taylor, le clavecin français a de beaux jours devant lui. Le programme construit par ce dernier autour de l’influence italienne chez Bach est magistralement réalisé, sur l’historique (dans tous les sens du terme) clavecin du château d’Assas rendu célèbre par Scott Ross. Déjà un jalon !
(Alpha/Outhere).
CHRISTOPHE ROUSSET, DIE KUNST DER FUGE
Le répertoire français est l’une de ses obsessions. Bach aussi ! Christophe Rousset poursuit avec brio l’exploration de l’oeuvre immense pour clavecin du Cantor avec cet Art de la Fugue si essentiel et fondateur dont la profondeur et le mystère ne s’épuisent jamais. Sur instrument anonyme mais allemand, comme il se doit.
(Apparté/Integral).
ÉLISABETH JOYÉ, MISCELLANÉES
Pour ces Miscellanées, Élisabeth Joyé a composé un programme original tel un voyage dans l’Europe du début de l’ère classique avec de petits mais magnifiques instruments tel le virginal, l’épinette et le clavecin à l’octave, pour des pièces brèves au charme et à la fraîcheur intacts.
(L’encelade).
BENJAMIN ALARD, STRAVINSKY ET FALLA
Le XXe siècle n’a pas totalement oublié le clavecin. Manuel de Falla va même dédier un concerto entier pour clavecin à la pionnière Wanda Landowska. C’est Benjamin Alard qui officie devant le Pleyel Grand Model, archétype du clavecin moderne. Passionnant.
(Harmonia Mundi/Pias).