RÉUSSIR SA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE
Entre interdiction de louer et décote à la revente, les propriétaires de biens mal isolés n’ont plus d’autre choix que d’engager des travaux souvent très coûteux. Ils peuvent toutefois bénéficier d’aides, qui ont été fortement renforcées cette année.
L’étau se resserre autour des propriétaires de « passoires thermiques », c’est-à-dire des logements classés F et G par le diagnostic de performance énergétique (DPE). À compter du 1er janvier 2025, les détenteurs de biens locatifs de classe G n’auront plus le droit de les louer, ni d’en reconduire ou d’en renouveler les baux. Puis ce sera au tour des détenteurs de biens classés F le 1er janvier 2028.
Ces échéances porteront le coup de grâce à un parc locatif obsolète. Déjà, depuis août 2022, les loyers ne peuvent plus être révisés ni revalorisés, ni se voir appliquer un complément de loyer dans les zones concernées par le plafonnement (Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Paris, entre autres). Quant à se débarrasser du bien, l’option n’est guère judicieuse, la vente de ce type de logement se fait à la casse, avec des décotes de 4 à 11 % suivant les régions.
Afin d’éviter de se voir privé de revenus locatifs ou d’être contraint de brader ses biens, une solution : en améliorer la performance énergétique. Cela nécessite des travaux coûteux, mais subventionnés, parfois presque en totalité (jusqu’à 90%), par les pouvoirs publics. Vous pourrez ainsi bénéficier d’aides dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’ et des Certificats d’économie d’énergie (CEE) liés aux rénovations d’ampleur. Quant aux copropriétés, elles bénéficient d’un éco-PTZ (prêt à taux zéro) prorogé jusqu’en 2028 et dont la mise en oeuvre a été facilitée.
Pour vous aider à trouver les bons interlocuteurs et bénéficier des meilleurs financements, Le Particulier, dans son dossier du mois, vous guide pas à pas pour concrétiser votre projet de rénovation énergétique.
Réussir sa rénovation énergétique : 5,30 €
Mensuel de février, réf. 1214 - 88 pages - 17,5 x 23 cm