Le Figaro Magazine

“Ce n’est pas une campagne nationale de midterms

- Un élu chez Renaissanc­e

Aun peu moins de deux mois du scrutin, les intentions de vote en faveur de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidenti­elle, ne sont pas fameuses. L’écart avec le rassemblem­ent national est toujours aussi grand. Et la mobilisati­on de l’électorat macroniste tarde. Les causes sont évidemment multiples. Dans la majorité, on euphémise sur l’irruption dans la campagne de la problémati­que des finances publiques. « Certains débats ne vont pas nous aider », affirme un élu, inquiet. Mais chez renaissanc­e, on veut surtout montrer que l’enjeu du scrutin est avant tout européen. « Ce n’est pas une campagne nationale de midterms, insiste cet élu. Je comprends qu’il y ait des déçus d’Emmanuel Macron au niveau national, mais sur l’Europe, il a une vision. » Une députée européenne assure même que des élus socialiste­s comme de droite à strasbourg lui disent se réjouir du fait que le président de la république soit là pour incarner l’Union européenne. Valérie Hayer ne dit pas autre chose dans sa campagne : « Je ne vais pas me cacher d’avoir un président proeuropée­n. On a besoin de lui. » La candidate sait qu’elle doit avant tout remobilise­r son camp, mais n’a pas renoncé à détacher les électeurs proeuropée­ns de raphaël Glucksmann et François-Xavier bellamy. L’argument ? L’influence au Parlement européen. À renew, la déclinaiso­n européenne de renaissanc­e, on note que « Raphaël Glucksman est très fort pour lancer des sujets dans le débat public. Comme sur le travail forcé. Mais quand il a fallu travailler sur le texte et le faire voter, c’est un membre de Renew qui a été désigné. » Manière de faire comprendre que l’efficacité n’est pas dans la posture.

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