Les notes des Bleus contre la Tunisie : Camavinga, symbole du naufrage des coiffeurs français
Découvrez les notes attribuées aux joueurs de l'équipe de France après leur défaite contre la Tunisie (1-0) mercredi, à Doha.
Un coup pour rien. Après les victoires sur l'Australie (4-1) et le Danemark (2-0) , les Bleus étaient déjà assurés de la qualification pour les 8es. Avec une équipe largement remaniée (9 changements au coup d'envoi), ils ont concédé une première défaite face à la Tunisie (0-1) ce mercredi, à l'Education City Stadium. Les habituels remplaçants n'ont guère brillé, les tauliers tentant d'arracher le nul à la fin, en vain. La France termine néanmoins en tête de son groupe (le classement ici) et affrontera le deuxième du C la poule C dimanche, l'Argentine, la Pologne, le
Mexique ou l'Arabie saoudite. Verdict dans la soirée.
Steve Mandanda (4) : S'il capte bien une tête de Slimane (29e), le Rennais peut sans doute faire mieux sur le but des Aigles de Carthage (58e). N'a pas toujours diffusé une grande sérénité sur ses interventions.
Axel Disasi (4) : Utilisé dans une inhabituelle position d'arrière droit pour sa première sélection, le Monégasque n'a pas apporté grand-chose sur le plan offensif, pas surprenant. Il n'a pas tellement été mis en danger non plus. Si Khazri n'avait pas trompé Mandanda (58e), il aurait provoqué un penalty.
Raphaël
Varane (4) :
Quelques relances un peu mal assurées pour le Mancunien, et ce n'est pas dans ses habitudes. Moins incisif que son camarade en charnière, il est croqué par Khazri (58e) sur le but tunisien. Remplacé à la 62e par Wiliam Saliba (non noté) , auteur d'une belle entrée, apportant son sérieux.
Ibrahima Konaté (7) : Quelle activité… Alors que l'équipe de France prenait la marée en début de match, le défenseur central de Liverpool était partout. Puissant, toujours bien placé, souverain dans les airs.
Eduardo Camavinga (3) : Entame de match excessivement compliquée pour le Madrilène, qui mérite toute la mansuétude du monde pour avoir dépanné à gauche, un poste qui n'est évidemment pas le sien. À l'image de ce petit pont infligé par Aïssa Laïdouni, il a d'abord pris le bouillon. Attiré par l'axe sur ses montées, il s'est également signalé par des prises de risques inconsidérées, comme cette aile de pigeon synonyme de perte de balle dans le dernier tiers du terrain (37e). Du mieux par la suite, mais Theo Hernandez peut dormir sur ses deux oreilles : l'ancien joueur de Rennes n'est pas près de le concurrencer en tant qu'arrière gauche.
Youssouf Fofana (3) : Dans ce milieu de terrain manquant cruellement de créativité, le Monégasque a eu le mérite d'apporter un peu de percussion (25e, 45e). Trop occupé à vociférer auprès de l'arbitre, il a laissé le champ libre à Khazri (58e) sur le but de la Tunisie. Des imprécisions, des oublis aussi. Suppléé à la 73e par Antoine Griezmann (non noté) , qui a de suite donné le la sur le plan technique et croyait avoir arraché le nul (90+8) avant de voir son but refusé pour une position de hors-jeu.
Aurélien Tchouameni (6) : Seul membre du 11 de départ à enchaîner avec Varane, le Madrilène a assumé son statut de jeune taulier de cette équipe de France. Quel sang-froid devant Khazri dans la surface (49e) !
Jordan Veretout (4) : Le Marseillais n'a perdu que peu de ballons, mais il n'a pas pris de risque non plus. Ceci explique cela. Prestation assez terne, neutre. Remplacé peu après l'heure de jeu par Adrien Rabiot (non noté) , qui a donné du punch dans l'entrejeu.
Kingsley Coman (3) : Seul élément capable de réellement créer du danger individuellement, le Munichois n'a guère brillé au sein de cette équipe remaniée. Remplacé à l'heure de jeu par un certain Kylian Mbappé (non noté) , qui a d'abord multiplié les imprécisions avant de mettre le feu, en vain.
Randal Kolo Muani (4) : Des efforts, des courses, mais peu de réussite pour l'attaquant de l'Eintracht Francfort. Tout proche de faire la différence en fin de rencontre (90e).
Mattéo Guendouzi (2) : Aligné dans un rôle plus offensif qu'à l'accoutumée, le Marseillais a eu la fâcheuse tendance à se cacher. On ne peut pas lui enlever sa grinta mais ce n'était pas suffisant ce mercredi à Doha. L'entrée, à la 79e, d' Ousmane Dembélé (non noté) a donné un autre visage à l'attaque bleue, évidemment.