Challenge Cup : Toulon et Ollivon «espèrent une grosse fête» en finale contre Glasgow
Le RCT tentera, vendredi soir à Dublin face aux Warriors, de remporter le seul titre majeur qui lui manque.
Le troisième ligne de Toulon Charles Ollivon «espère une grosse fête» pour le RCT après la finale de Challenge Cup, vendredi à Dublin devant les Glasgow Warriors, le dernier titre majeur qui manque au club varois. «Toutes les finales, on les joue pour les gagner. Les Warriors, c'est pareil. Nous, on a envie de le faire pour nos familles, pour le groupe, pour le club... Mais ça reste un match de rugby, qui dure 80 minutes. On se prépare pour ça», a expliqué Ollivon en conférence de presse.
«Il y a beaucoup d'excitation mais on est focus sur le match face à un adversaire qui a des arguments. Ça va être un gros match, une grosse finale et, j'espère, une grosse fête», a poursuivi l'ancien capitaine du XV de France. Le RCT, champion de France à quatre reprises (1931, 1987, 1992 et 2014) et trois fois champion d'Europe (2013, 2014 et 2015), n'a jamais remporté la Challenge Cup.
«On se prépare avec beaucoup de dérision, de décontraction»
Battu en finale en 2010, 2012, 2020 et 2022, le club de la Rade est arrivé dès mardi à Dublin pour préparer au mieux la quête de cette dernière étoile. «On se prépare avec beaucoup de dérision, de décontraction. Le but, c'est de passer de bons moments ensemble avant la finale. On se prépare tranquillement tous ensemble, pour cet événement qui est un super moment à vivre. Je sens bien le groupe», a abondé le directeur du rugby toulonnais Pierre Mignoni, qui a été sacré la saison dernière avec Lyon... face à
Toulon.
«Les histoires sont complètement différentes. On s'appuie sur notre expérience, sur le groupe, chaque moment est différent, chaque finale est différente», a ajouté Mignoni. «On a eu beaucoup de chances de préparer des finales, d'en gagner et d'en perdre... Le meilleur moteur, c'est l'échec. Cette équipe en a connus, ce club a aussi connu des succès. Mais, pour en vivre, il faut aussi connaître des échecs... On est bien en 2023, on est à Dublin, c'est une autre expérience.»