Giro : «J'aurais mis mes tripes pour ne pas le laisser partir», explique Pinot à propos de Cepeda
Le Français, pas avare d'efforts, a été surpris par Einer Rubio (Movistar) ce vendredi, dans la 13e étape du Tour d'Italie.
Deuxième à Crans Montana, ce vendredi, lors de la 13e étape du Tour d'Italie, Thibaut Pinot était particulièrement déçu après avoir franchi la ligne. Le Français de la Groupama-FDJ, qui a fait un beau rapproché au classement général (10e), a fustigé l'attitude peu coopérative de ses partenaires d'échappée dans le final, et plus particulièrement celle de l'Equatorien Jeffersson Cepeda (EF
Education). «C'est une grosse, grosse déception. Je ne calcule pas mes efforts et ils n'ont fait que ça. C'est souvent le vainqueur qui a raison mais je suis déçu, c'était une belle occasion. Je ne comprends pas comment on peut espérer gagner de cette manière. Je ne voulais pas que Cepeda gagne, j'aurais mis mes tripes pour ne pas le laisser partir», a-t-il expliqué à la fin de l'étape.
L'Aigle de Mélisey a été le grand animateur de cette étape, en attaquant dans la première ascension et en relançant constamment. Un coup de panache qui avait (surtout) pour but de lever les bras, pour son dernier Giro : «Si moi je ne roule pas on fait du surplace, j'espère qu'ils vont me remercier au moins d'avoir pu jouer la victoire. Je savais que je devais forcer le destin dans le premier col. Ça fait quinze jours que je ronge le frein, a-t-il indiqué. J'étais malade, là j'ai les jambes. Avec Bruno (Armirail, son équipier) j'ai dit: 'let's go, on y va'. Je perds le général c'est pas grave. Huitième, septième, je m'en fous. Je voulais l'étape.» Malgré cette deuxième place, Thibaut Pinot peut se consoler avec le maillot du classement de la montagne, qu'il a récupéré.