Roland-Garros : journée pleine pour les Français en qualifications
Pas moins de neuf joueurs tricolores ont passé le premier tour des qualifications ce mardi Porte d’Auteuil.
Au lendemain des sept premiers Français qualifiés au deuxième tour des qualifications de Roland-Garros, neuf autres joueurs tricolores ont composté leur billet pour ce deuxième tour. Parmi eux, Titouan Droguet (132e mondial) a écarté Jules Marie, connu notamment pour sa carrière racontée sur YouTube (7-6, 6-3). Plus connu du tour principal, Quentin Halys (187e) s’est lui défait du Québécois Alexis Galarneau (7-5, 6-3) pour s’offrir une affiche de prestige avec l’Argentin Diego Schwartzman (141e), demi-finaliste sur l’ocre parisienne en 2020 et futur retraité en fin de saison.
Lui aussi habitué du circuit principal, Hugo Grenier (185e) a dû s’employer pour venir à bout de l’Américain Tristan Boyer, écarté en près de trois heures (6-4, 3-6, 7-6). Sur le mythique court 14, Grégoire Barrère (108e) s’est lui défait sans difficultéde son compatriote Théo Papamalamis (6-3, 6-1). Autre tricolore qualifié, Valentin Royer (200e) s’en est sorti en deux manches face au Kazakh Dmitry Popko (7-6, 7-5). Pas forcément favori, Maxime Janvier (221e) a lui réussi son coup face à l’Australien James Duckworth, tête de série numéro 3 des «qualifs» (6-3, 6-1).
Léolia Jeanjean au rendez-vous
Du côté du tableau féminin, on retrouvera une tête bien connue de Roland-Garros en la personne de Léolia Jeanjean (143e). Parvenue au troisième tour (2022) puis au deuxième l’an passé, la joueuse française, qui ne bénéficie pas de wild-card pour le tableau principal cette année, s’est défaite de la Roumaine Andreea Mitu (7-5, 6-2). De son côté, Margaux Rouvroy s’est qualifiées en trois manches aux dépens de Lina Gjorcheska (6-2, 5-7, 6-3).
Avec nettement plus de difficulté, Alice Tubello (374e) est revenue de l’enfer pour renverser la jeune Taïwanaise Ya Yi Yang (5-7, 7-6, 6-1). A noter que l’Auvergnate de 23 ans sera opposée au prochain tour à l’Italienne Sara Errani, finaliste ici à Paris en 2012. Rien que ça !