Les soins durant la grande guerre
Messes en semaine. Du mardi au vendredi à 8 h 30 à la chapelle Jean XXIII. Maison de retraite Georges Dumont : le vendredi à 14 h 30. Maison de retraite Notre-Dame de France : samedi à 11 h. Samedi 11 novembre : 18h à Saint-Sépulcre. Dimanche 12 novembre : 9h30 à Drucat ; 10h30 à Saint-Sépulcre. Bibliothèque Robert Mallet. Le mardi de 14 h à 18 h, le mercredi de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h, le jeudi de 14 h à 18 h, le vendredi de 14 h à 18 h et le samedi de 14 h à 18 h. Bibliothèque jardin d’Emonville. Mardi : fermeture. Mercredi au vendredi : de 14 h à 18 h. Samedi : 10 h à 12 h, 14 h à 17 h. Médiathèque Jacques Darras Hyper U. Mardi 14 h à 18 h. Mercredi 10 h à 12 h et 13 h 18 h. Jeudi 14 h à 18 h. Vendredi 14 h à 18 h. Samedi 9 h à 17 h Le samedi matin et jeudi. Sauf la dernière semaine du mois (mercredi), de 7 h à 14 h. Chapelle du Carmel. Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, la ville d’Abbeville avec son service des Archives et Bibliothèque patrimoniale organise un colloque sur le thème « Soigner les combattants pendant la grande guerre ».
Une journée qui s’annonce riche et instructive menée en étroite collaboration avec les Archives départementales de la Somme et l’Université de Picardie Jules Verne. Cette journée de réflexions, d’analyses et d’échanges permettra de faire le point sur la question du soin apporté aux combattants dans la zone septentrionale des combats.
Labélisé par la mission Centenaire
Un colloque retenu et labélisé par la mission Centenaire 1418 et qui a un double intérêt. La grande guerre a marqué la région dès le début du conflit avec un flot de réfugiés venant de Belgique, du Nord de la France ou de l’est de la Somme.
La stabilisation du front à l’est du département de la Somme, la présence des troupes de l’Empire britannique dans la Somme a conduit à l’installation d’une base militaire à Abbeville et de nombreux hôpitaux dont nombre d’entre eux dédiés aux combattants britanniques venus de tout l’Empire (Grande-Bretagne, Canada, Afrique du Sud, Australie…).
Eric Berriahi, chef du service archives et de la bibliothèque patrimoniale d’indiquer : « ce 1er conflit a permis le développement de la médecine. Ce colloque permettra de présenter les soins apportés aux combattants qu’ils soient physiques ou psychiatriques. Nous évoquerons aussi les relations hommes-femmes face à ces traumatismes pendant et après cette période. »
Les archives qui seront présentées livrent des témoignages visuels, écrits de ce rôle sanitaire d’Abbeville et de la Picardie Maritime. C’est donc tout naturellement qu’au-delà de l’exposition « Les hôpitaux dans la Grande Guerre : Abbeville et la Picardie Maritime » présentée jusqu’au 16 décembre 2017, l’idée d’un colloque, soigner les combattants pendant la Grande Guerre s’est imposé pour mieux appréhender toutes les conséquences de cette première guerre de l’ère moderne qui bouleversa non seulement des vies mais confronta militaires, médecins, civils à la nécessité de secourir, soigner, réparer les corps et les âmes.
Intervention sur la greffe du visage
Le programme de la journée permettra donc d’aborder à la fois le contexte (les effets de la guerre totale – soigner les combattants dans la Somme : état des sources) les problématiques Soigner l’âme et l’esprit ; Accueillir et recueillir (Les hôpitaux dans la Grande Guerre, Abbeville et Picardie Maritime – Les hôpitaux militaires du Pas-de-Calais).
« En fin d’après-midi, nous parlerons de la chirurgie maxillo-faciale avec le professeur Bernard Devauchelle. Une intervention sur cette chirurgie au passé, présent et futur où il sera question de greffe du visage mais aussi en lien avec les gueules cassées » précise Eric Berriahi. Vendredi 10 novembre de 9h30 à 12h30 et de 13h45 à 17h. Maison du Patrimoine à la chapelle du Carmel, 34-36 rue des Capucins. Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Renseignements au 03 22 2 27 05 ou au 03 22 24 95 16.