P. Demarthe : « le dialogue social est continue et permanent »
Son homologue pour la ville, Valérie Stephano poursuit : « nous avons envoyé un courrier fin 2023 pour la prime de pouvoir d’achat et on a eu une réponse négative fin janvier 2024 en nous expliquant pourquoi la municipalité ne pouvait pas verser de prime. Et ce qu’on désire aussi; c’est pour voir rencontrer le maire en dehors des CST pour échanger avec lui. » Très remonté, Hakim Belachemi lâche : « je n’ai jamais vu une telle attitude en six mandats, c’est vraiment irrespectueux vis-à-vis des syndicats. »
Des revendications, la CGT en a trois principalement que le syndicat a présenté aux agents en distribuant un tract.
La première revendication qui
Interrogé concernant les revendications de la CGT, Pascal Demarthe apporte les réponses suivantes.
« Le dialogue social est continue et permanent à la ville comme à la CABS, que ce soit lors des CST ou en dehors avec les DGS et DRH des deux collectivités qui ne ménagent pas leur temps pour répondre aux questions des agents. A l’agglomération, le dialogue est serein, constructif et constant avec les autres représentants du personnel ».
Concernant la prime pouvoir d’achat, Pascal Demarthe indique : « j’ai demandé à ce que les DGS et DRH de la ville et de la CABS examinent la possibilité de revaloriser les plus bas salaires, tout en tenant compte des marges de manoeuvre financière de la collectivité. L’objectif étant de prendre une mesure pérenne en faveur des agents les moins rémunérés, contrairement au dispositif de la prime pouvoir d’achat du gouvernement qui ne serait versée qu’une fois tout en représentant un coût non absorbable par les finances de nos collectivités. Ce point sera abordé lors du prochain CST (en mars à la ville). Par ailleurs, dès 2021, j’ai souhaité que les agents de la ville ayant le Régime indemnitaire le plus bas (80€) soient tous revalorisés de 20€. »
« Cette mesure a été applicable au 1er janvier 2022. De même, dès mon élection en 2020, j’ai souhaité la création d’une prime exceptionnelle pour les agents de la ville partant en retraite. Son montant va de 400 à 1000 € en fonction de la durée de service de l’agent concerné. Pour les départs à la retraite à la Communauté d’agglomération, le complément indemnitaire annuel s’élève en 2023 à 13 200 € en tout pour les agents concernés. »
L’élu précise concernant la CABS, que la hausse de 5 points du point d’indice représentera un cout supplémentaire de 218 709 € en 2024.
Pour réduction du temps de travail : « il faut souligner que la délibération qui conduirait à sa diminution devra fixer les sujétions particulières et emplois concernés. Tel est le cadre de la réglementation. Les sujétions particulières doivent être particulièrement réfléchies et ne doivent pas mener à une iniquité de traitement des agents. Il n’existe pas à ce jour de liste définie, nationalement, des sujétions particulières. Il revient donc aux collectivités territoriales de les fixer en tenant compte de la nature des missions et des cycles de travail qui en résultent. Cette thématique pourra être abordée lors d’un prochain CST, pour déterminer les emplois, les sujétions dans une délibération et être vigilant en terme d’équité. »
Quant à la régularisation des heures complémentaires : « Il s’agit là d’une question de gestion interne des services. Les DGS et DRH, (nouvellement arrivées coté CABS), ont ce sujet en main. Ils y travaillent en lien étroit avec les chefs de service concernés. »
Le directeur de cabinet de Pascal Demarthe précise : « aucun gréviste à la ville d’Abbeville et à la CABS suite au préavis déposé mi-janvier par la CGT. »