Nouvel appel à la mobilisation à l’école Raoul Ridoux
Bien décidés à sauver une classe de l’école Raoul Ridoux, les parents d’élèves de Fort-Mahon-Plage poursuivent leur mobilisation. Un nouvel appel est lancé.
La mobilisation se poursuit à Fort-Mahon-Plage pour empêcher la fermeture d’une classe du groupe scolaire Raoul Ridoux envisagée par la direction académique pour. Et après une pétition, qui a récolté environ 400 signatures à ce jour, toujours en ligne ou chez les commerçants de la commune et de Rue, un nouvel appel à la mobilisation est lancé.
Ce serait vraiment du gâchis
« Fort-Mahon-Plage fait partie des nombreuses communes qui sont concernées par une fermeture, regrette Laurent Pruvot, le 1er adjoint. Les parents sont mobilisés et nous sommes derrière eux. Nous sommes en totale opposition avec cette décision. Il faut savoir que nous investissons beaucoup d’argent pour l’entretien de nos bâtiments scolaires et le matériel. Ce serait vraiment du gâchis ».
Aujourd’hui, on change tout. On retourne en arrière
Le soutien de la municipalité ne fait aucun doute. D’ailleurs, sur de nombreuses fenêtres de la mairie, des affiches refusant la fermeture de cette classe ont été accrochées. En effet, si la colère est toujours aussi présente dans les rangs des parents d’élèves et des élus, aujourd’hui c’est l’incompréhension qui commence à faire sa place.
«À la rentrée 2022, nous avons été placés en réseau d’éducation prioritaire (REP), expliquent plusieurs parents d’élèves réunis en mairie de Fort-Mahon-Plage ce mercredi 14 février. Les enfants étaient entre 15 et 20 par niveau. Pour eux, et les enseignants, c’est super. Ils ont de magnifiques conditions de travail et d’apprentissage. Aujourd’hui, on change tout. On retourne en arrière ».
La mobilisation se poursuit
Il va falloir désormais attendre la réponse le 22 février. En attendant le verdict, la mobilisation n’est pas redescendue. En effet, lundi 19 février, les parents d’élèves ont manifesté une nouvelle fois leur mécontentement en se retrouvant tous devant l’école. En espérant que ces actions auront un écho auprès de la direction académique.
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LAURENT PRUVOT
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UN PARENT D’ÉLÈVES