Le Journal d'Abbeville

Éric Véron, musicien à l’Harmonie de Quend depuis 38 ans

- ERIC VÉRON, musicien à l’Harmonie de Quend

Eric Véron artisan à la retraite depuis 2017 et surtout musicien depuis 38 ans à l’harmonie de Quend où il occupe le poste de trésorier depuis 2002. Cette passion pour la musique a été communicat­ive puisque son épouse Nicole, ses quatre filles et quelques petits-enfants ont également attrapé ce virus. Eric est également viceprésid­ent de la société de chasse de Fort-Mahon.

➜ Si j’étais un animal

Je serais un chien. J’en ai eu huit dans ma vie avec trois races différente­s et donc trois caractères différents, mais tous avaient la même qualité, une fidélité inconditio­nnelle pour moi.

➜ Si j’étais un élément

La terre, j’attends avec impatience le moment de travailler la terre et là je sors mes outils de jardin. C’est une saison de plaisir qui commence. C’est un plaisir de voir pousser les légumes bio et de les déguster ensuite. J’en fais d’ailleurs profiter les enfants qui, comme nous, aiment les produits sains.

➜ Si j’étais une saison

Le printemps, période où la vie reprend avec ses couleurs et ses odeurs, sans oublier le chant mélodieux des oiseaux dès le lever du jour. J’ai la chance d’avoir un grand terrain où il m’arrive de recevoir la visite matinale de lapins, faisans, perdreaux et autres pigeons. C’est toujours agréable à regarder.

➜ Si j’étais un moment de la journée

Le matin de bonne heure avec son calme et sa fraîcheur, fraîcheur qui donne du baume au coeur pour la journée.

➜ Si tu étais un pays

La France sans aucune hésitation. Je trouve que de vivre dans ce pays avec ses régions, ses territoire­s, ses traditions et ses cultures différente­s est une chance dont certaines personnes devraient prendre conscience.

➜ Si j’étais un paysage

Un paysage de vieilles montagnes comme les Vosges avec leurs forêts verdoyante­s et leurs cascades d’eau que je trouve très apaisantes et qui sont loin de notre plat pays.

➜ Si j’étais une pièce de la maison

La cuisine, j’ai toujours considéré cet endroit comme le coeur de la maison où mon épouse confection­ne de bons petits plats pour ensuite les déguster en famille tout en discutant tranquille­ment. Le monde moderne où l’on court toujours ne permet malheureus­ement plus ce genre de chose, surtout en ville.

➜ Si j’étais un véhicule

Un tout terrain, je possède un Land Rover Defender qui me permet d’aller porter de la nourriture toute l’année aux animaux sur le territoire dunaire de FortMahon. J’aime ce type de véhicule qui permet de sortir de la routine loin des sentiers battus.

➜ Si j’étais une chanson

Pas une, mais deux chansons, la première «La boîte de Jazz» de Michel Jonasz, car je suis fan de cet artiste et «Être né quelque part » de Maxime Le Forestier, chanson qui reflète les problèmes dans le monde

➜ Si j’étais un style de musique

J’aime toutes les musiques d’ambiance qui invitent à se lever et à danser et celle plus douce du genre slow qui m’a permis de draguer la fille qui est depuis devenue mon épouse.

➜ Si j’étais un instrument de musique

Très difficile de répondre, car en harmonie je joue de trois instrument­s comme la Basse Sib, le Baryton Sib et le trombone à coulisse en Ut qui me procurent beaucoup de plaisir, les sonorités sont différente­s ainsi que les partitions qui leur sont destinées.

➜ Si j’étais un art

Bien entendu ce serait la musique puisque je pratique depuis 38 ans à l’harmonie de Quend et 5 ans à l’harmonie de Rue où je fais quelques piges pour renforcer l’effectif. C’est toujours un vrai plaisir de retrouver les amis musiciens lors des répétition­s ou lors de nos sorties.

➜ Si j’étais un plat

Plat de nos côtes, la Coquille Saint-Jacques, mais je pourrais en citer d’autres, car Nicole, mon épouse est une très bonne cuisinière qui aime me préparer de bons petits plats.

➜ Si j’étais un fruit

La fraise, même si c’est un faux fruit, car j’aime son goût et son parfum surtout quand elle est préparée à la crème.

➜ Si j’étais un loisir

La chasse qui me permet de partir avec mon chien tôt le matin, mon plaisir étant de le voir chercher un éventuel gibier dans les fourrés. Entre lui et moi, il existe une certaine complicité même si nous rentrons bredouille­s en fin de journée, le fait d’être dans la nature est suffisant, surtout quand on rencontre des amis qui ont la même passion.

➜ Si j’étais un sport

Pour l’avoir pratiqué durant de longues années à Quend puis à Villers-sur-Authie où nous avions formé un club, je dirais le football sport que j’ai malheureus­ement dû arrêter suite à une fracture tibia-péroné, mais je ne regrette rien, car ce sport aide au développem­ent physique et à l’esprit de camaraderi­e.

➜ Si j’étais une fête

Noël, moment de l’année où l’on se retrouve en famille autour d’une bonne table, découvrir les cadeaux du Père Noël et quoi de plus beau que de voir les yeux des enfants pétiller de joie au pied du sapin.

➜ Si j’étais un chiffre

Le chiffre 16 qui est la date de mon mariage et ce qui va en découler a été merveilleu­x, car mon épouse qui est économe et dévouée, m’a donné quatre superbes filles qui à leur tour m’ont donné 8 petits-enfants. Que peut-on espérer de plus dans la vie même si malheureus­ement nous aurions aimé avoir cinq filles, notre seconde fille est décédée à la naissance. Ce fut un grand malheur, mais la vie n’est pas toujours rose, peut-être pour que nous puissions mieux profiter des bons moments.

➜ Si j’étais une devise

Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. Si tout le monde respectait cette devise, il y aurait beaucoup moins de souffrance dans le monde.

➜ Si j’étais une qualité

Serviable, j’aime bien rendre service à ma famille ainsi qu’aux amis. En 44 ans de carrière profession­nelle dans le bâtiment, j’ai appris beaucoup de choses qui me permettent maintenant de me rendre utile dans beaucoup de domaines.

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