Deux embarcations et 58 personnes secourues au large du Hourdel
La préfecture de la Manche et de la mer du Nord a annoncé le sauvetage de deux embarcations avec à leur bord 11 et 47 personnes dimanche 3 mars au large du Hourdel.
Dimanche 3 mars, en début de matinée, le Service d’aide médicale urgente (Samu) de la Somme relaie une demande d’assistance d’une embarcation en difficulté au large de la pointe du Hourdel.
Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez engage alors le Bâtiment de Soutien et d’Assistance Métropolitain (BSAM) Seine de la Marine nationale. Une fois sur zone, le BSAM Seine tente de se rapprocher de l’embarcation, mais la marée descendante et la hauteur des fonds ne permettent pas la manoeuvre de rapprochement.
En parallèle, le Sémaphore d’Ault informe le Cross Gris-Nez que l’embarcation s’est échouée sur un banc de sable et que les passagers se retrouvent isolés par la marée et tentent de regagner la plage à pieds. Le Cross
Gris-Nez engage alors l’aéroglisseur Maxime Touchais de la station de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) de Berck et un semi-rigide du Service départemental d’incendie et de secours de la Somme (Sdis).
Une fois sur zone, le semirigide du Sdis 80 récupère les onze naufragés. Ils sont ensuite déposées au poste de secours du Hourdel, à Cayeux-sur-Mer, où ils sont pris en charge par les secours terrestres.
En milieu de journée, une deuxième embarcation est signalée en difficulté par le Cross Gris-Nez au large de Cayeux-surMer.
Le Cross engage le BSAM Seine pour porter assistance aux naufragés. 47 personnes sont secourues par l’équipage de la Seine. Ils sont ensuite déposés au port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où ils sont pris en charge par les services de secours terrestres.
Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord met en garde toute personne qui envisage de traverser la Manche sur les risques encourus. Ce secteur maritime est une des zones les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires de commerce qui y transitent par jour et les conditions météorologiques y sont souvent difficiles (120 jours de vent supérieur ou égal à force 7 en moyenne annuelle par exemple), c’est donc un secteur particulièrement dangereux, y compris quand la mer semble belle.