L’auteur cayolais Guillaume Lefebvre en lice pour un prix littéraire national
Le dernier roman de Guillaume Lefebvre, Piège mortel en haute mer, fait partie des finalistes du prix littéraire de la Fédération Nationale du Mérite Maritime.
é à Cayeux-sur-Mer et ancien capitaine de navire, Guillaume Lefebvre a depuis pris la plume et publié plusieurs romans, qui naviguent entre thrillers et aventures maritimes. Son dernier en date, Piège mortel en haute mer, paru en 2023 aux éditions Polars en Nord, vient d’être qualifié dans la liste finale du prix littéraire de la Fédération Nationale du Mérite Maritime (FNMM).
NCinq ouvrages encore en lice
Depuis 2007, la FNMM met chaque année à l’honneur une oeuvre littéraire illustrant d’une manière ou d’une autre la vie maritime grâce à son prix littéraire : le Prix Écume de Mer. Décerné par un jury composé entre autres du président de la Fédération Fabrice Viola et de son secrétaire permanent Dominique Le Brun, celui-ci s’accompagne également d’une mention spéciale, baptisé Prix Commandant Loreau.
Pour cette édition 20232024, une première sélection de 12 titres a d’abord eu lieu en septembre. Parmi eux, Piège mortel en haute mer, le dernier roman publié de Guillaume Lefebvre.
Et le parcours ne s’arrête pas là pour le Cayolais, puisque la deuxième délibération du jury, qui a eu lieu le 8 février, fait apparaître l’ouvrage parmi les cinq finalistes encore en lice.
Une belle surprise
Une nomination qui sonne comme une belle aventure, pour le principal intéressé, qui voit l’écriture comme l’exact inverse d’une obligation et qui est entré dans ce concours par le plus grand des hasards. « Quelqu’un est tombé sur mon roman dans une librairie de Saint-Malo, et l’histoire lui a plu », explique-t-il. « La personne s’est mise en rapport avec moi pour me demander d’y participer ».
Des prix littéraires, Guillaume Lefebvre en a déjà remporté certains, notamment dans des salons du livre, pour d’autres de ses romans comme Dans les brumes de la Baie ou L’affaire Agathe Vanders. Mais il n’avait jamais encore concouru dans un prix national. De quoi lui donner un peu de mal à réaliser ce qui est en train de se passer. « Faire partie des 12 ouvrages retenus était déjà une performance, à mes yeux », confie l’auteur. « Je ne m’attendais tellement pas à être dans le top 5 que je ne suis allé consulter la liste des finalistes que treize jours après sa diffusion, par simple curiosité. J’ai eu un choc sur le moment. Et même si j’ai ressenti une immense satisfaction, j’ai rêvé toute la nuit que le jury avait commis une erreur. »
Au-delà de l’aspect national, c’est surtout l’instance à l’origine de ce prix, la FNMM, qui donne une signification particulière à ses yeux. Lui qui a dû mettre un terme à sa carrière de marin à cause de problèmes d’audition et qui voit aujourd’hui dans ses romans le moyen de continuer à vivre ses aventures, déclare : « Le fait d’être reconnu par cette fédération suprême est un grand honneur pour moi. »
La délibération finale de ce
Prix Écume de Mer aura lieu en avril prochain, à Paris. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous saurons si Guillaume Lefebvre, et avec lui Cayeux-sur-Mer, rayonnera à l’échelle nationale... et maritime.