Le Journal d'Abbeville

Grosse désillusio­n pour Abbeville balayé à Hennebont, le maintien est compromis

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Balayés 8-1 à Hennebont, Abbeville recule d’une place au classement. Le maintien en national 1 sera difficile à accrocher.

Ce sera un samedi à vite oublier pour les pongistes abbevilloi­s qui ont été balayés par la réserve d’Hennebont pour le compte de l’avant-dernière journée de championna­t et s’inclinent 8-1. Une défaite qui pourrait être lourde de conséquenc­es pour le maintien de l’équipe en Nationale 1.

Ils étaient vraiment très forts

DANIEL TRASCU

«On a été très surpris de tomber sur cette équipe, explique Daniel Trascu, le capitaine. Je savais que cette équipe avait un bon niveau et j’étais surpris de la voir avant-dernière au classement. Ils ont joué avec leur Chinois, leur Japonais et leur Irlandais, tous mieux classé que nous. En plus, nous démarrons mal avec deux défaites consécutiv­es. En plus, notre numéro 1 était blessé ».

Mené rapidement au score, c’est toute l’équipe qui a pris un coup au moral et fut dans l’incapacité de rebondir. D’autant que plusieurs matches ont été perdus à la belle.

« Nous avons réalisé de beaux exploits avec cette équipe, enchaîne le capitaine. Mais, là, ils étaient vraiment très forts ».

Un set de retard

Si cette défaite n’est que la deuxième de cette deuxième phase, elle pourrait peser sur l’avenir de cette équipe en national 1. Désormais, Abbeville occupe la cinquième place. Seules les quatre premières sont synonymes de maintien. Les Abbevilloi­s sont désormais devancés par Lyon, contre qui ils avaient fait match nul. Des Lyonnais qui possèdent désormais un set d’avance.

Tout se jouera le 4 mai

« Tout va se jouer lors de la dernière journée, explique Daniel Trascu. On va accueillir la réserve de Pontoise Cergy qui est troisième au classement et assurée de se maintenir ».

La victoire est donc impérative pour Abbeville en espérant dans le même temps un faux pas, défaite ou match nul, de Lyon. Rendez-vous désormais le 4 mai pour cet ultime affronteme­nt. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts.

Vincent BENY-THOREUX

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