LE PROJET EN 4 QUESTIONS
Qui sera le prochain maire ?
Actuellement, chacun des deux conseils municipaux compte onze élus. Si la commune nouvelle est créée début 2025, elle associerait l’ensemble des deux conseils, soit vingt-deux élus, durant une période de transition qui irait jusqu’aux élections municipales de 2026. À cette date, le conseil municipal de la commune nouvelle compterait quinze membres.
Dans cette période de transition, le maire serait donc l’un des élus en place. Cela n’engage que nous, mais le maire de Bussus Mathieu Doyer semble le candidat logique, son homologue de Yaucourt Daniel Marcassin ayant annoncé depuis plusieurs années sa volonté de passer la main. Il deviendrait alors « maire délégué » jusqu’en 2026.
Quel impact sur la fiscalité ?
Les deux villages ont aujourd’hui des profils très similaires : une taille et une population comparables (305 habitants à Bussus, 251 à Yaucourt), et surtout une fiscalité très proche, entre 34,25 et 34,87 % pour le foncier bâti. La création d’une commune nouvelle ne changerait donc pas grand-chose pour les impôts locaux.
Quelles conséquences pour les habitants ?
Les deux villages ont le même code postal et n’ont pas de doublons de rues. Les enfants fréquentent la même école, le même collège et le même lycée. L’alimentation en eau est assurée par la même canalisation. Les deux communes partagent le même employé communal. « Et elles partagent la même météo », sourient les deux maires…
Autant dire que les conséquences seront très limitées sur le quotidien des Bussussois et des Yaucourtois, « qui pourraient même garder leurs noms », assurent les élus.
Quel nom pour la commune nouvelle ?
Reste une inconnue : le nom qui sera donné à cette commune nouvelle, si sa création est validée. Ce nom sera choisi par les deux conseils municipaux actuels qui devront se mettre d’accord. Mais les villageois sont invités à donner leur avis sur le nom avant le 30 avril.
« Les exemples montrent que le nom des communes nouvelles reprend souvent une partie du nom des communes fondatrices », souligne Mathieu Doyer.