Les maisons partagées pour seniors n’attendent plus que les locataires
Samedi 4 mai : c’est ce jour-là que les toutes nouvelles maisons partagées destinées aux seniors devraient ouvrir leurs portes, à Hallencourt.
Construites par le groupe spécialisé Âges & Vie, qui pourrait mener à bien d’autres projets du même type dans la Somme, ces maisons sont des appartements confortables et indépendants reliés entre eux par des espaces de vie communs, destinés aux personnes âgées.
Ouverture le 4 mai… si 4 chambres sont louées
Le concept est jusqu’à présent inédit en Picardie Maritime. D’où peut-être l’incertitude qui demeurait lors des journées portes ouvertes qui se tenaient récemment : « nous ouvrirons à la date prévue à condition que quatre de nos appartements soient loués», explique Yann Da Silva, le manager du groupe dans les Hauts-de-France.
Ce n’était pas encore formellement signé, mais les responsables d’Âges & Vie se montraient optimistes. « Nous avons remis des dossiers à plusieurs personnes très intéressées, soit pour elles-mêmes, soit pour leurs parents », se réjouit Benoît Soufflet, l’animateur commercial du groupe.
C’est ce dernier qui, à l’automne dernier, était venu présenter le concept à Hallencourt, devant de nombreux seniors qui ne cachaient pas leur intérêt. Ou en tout cas leur curiosité. Six mois plus tard, la visite permet de constater que les promesses sont tenues.
2 à 3000 € de loyer, mais avec des aides
Les chambres sont vastes et confortables. «Elles font toutes entre 30 et 31 m2 », assure Yann Da Silva. « Et elles ont toutes un accès indépendant pour assurer à chacun son intimité et son indépendance, en plus de l’entrée par la pièce commune. »
Une pièce commune qui est la grande particularité de ces maisons partagées : les repas y seront pris en commun, avec les maîtresses de maison dont le recrutement a été fait. Ces maisons (le projet est fait de deux ensembles de quatre chambres chacun), lumineuses et confortables, ont de quoi séduire.
Reste un détail : le coût. Avec ces 2 à 3000 € de loyer mensuel (selon le niveau de dépendance), ces chambres risquent de ne pas être pour toutes les bourses. « Avec les aides, ça ne coûte pas plus cher d’un Ehpad, assure Benoît Soufflet. Et cela comprend le ménage, la nourriture, le chauffage… et une présence 24 heures sur 24 des auxiliaires de vie. »